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George Walton Lucas, {{Jr}} naît le {{date}} à Modesto en Californie où ses parents Dorothy Ellinore Bomberger et George Walton Lucas Senior tiennent une papeterie. Il a trois sœurs prénommées Ann, Kathleen et Wendy. Par son père, Lucas est également un lointain cousin de l'acteur Marlon Brando.
Durant sa jeunesse, il lit comme de nombreux jeunes américains de cette époque des comics. Parmi ceux qui le marquent durablement, il y a les séries d'horreur et de science-fiction d'EC Comics et les séries de super-héros de Marvel comme Les Quatre Fantastiques de Jack Kirby. Il se passionne également pour les fictions radiophoniques, les westerns télévisés, les motos, les voitures et le Rock 'n' roll.
Fanatique de courses automobiles, il passe son permis dès l'âge de seize ans et se rêve pilote professionnel. Mais le 12 juin 1962, à l'âge de dix-huit ans, il a un terrible accident de voiture au volant de son Autobianchi Bianchina. Sa ceinture de sécurité cède, il est projeté hors de son véhicule mais s'en sort miraculeusement. Il reste malgré tout deux semaines en soins intensifs. Transformé par cette expérience, il met fin à ses ambitions de devenir pilote.
Lucas s’intéresse alors au cinéma expérimental américain et découvre également le cinéma européen à travers des films comme À bout de souffle (1960) de Jean-Luc Godard, Jules et Jim (1962) de François Truffaut et Huit et demi (1963) de Federico Fellini.
{{section en travaux}} George Lucas se lance ensuite dans des études d'audiovisuel à l'école de cinéma et de télévision de Californie du Sud à Los Angeles. Un jour, lorsqu'il filme une course automobile, il rencontre le réalisateur Haskell Wexler et se lie d'amitié avec lui.
Il y réalise des courts métrages comme Look At Life, Freiheit, THX 1138 4EB, The Emperor et 6-18-67. Le dernier film réalisé pendant ses études, 1:42.08 to qualify, est sorti dans le DVD Le Court des grands, qui réunit des courts métrages de célèbres réalisateurs. Lucas étudie également la mythologie, qui le passionne ; l'influence du professeur de mythologie Joseph Campbell sera d'ailleurs palpable dans ses travaux ultérieurs.
Après avoir remporté un concours, il obtient un stage de six mois aux studios Warner Bros. où il souhaite travailler dans le département d'animation. Mais celui-ci venant tout juste de fermer, il est affecté comme stagiaire sur le seul film en tournage à ce moment : La Vallée du bonheur (Finian's Rainbow), réalisé par Francis Ford Coppola. Sur ce plateau où la moyenne d'âge est de quarante-cinq ans, les deux « jeunes » se lient rapidement d'amitié et Coppola autorise Lucas à assister au tournage à condition qu'il lui trouve « une bonne idée par jour ».
En 1969, après avoir obtenu son diplôme, il fonde avec son ami Francis Ford Coppola la société de production American Zoetrope, afin de gagner son indépendance vis-à-vis des studios Hollywoodiens. American Zoetrope signe un accord de financement avec Warner Bros. ; le premier film concerné par cet accord est le premier long métrage réalisé par Lucas, THX 1138. Le visionnage du film organisé pour les dirigeants de Warner Bros s'avère désastreux : ils considèrent le film comme impossible à sortir en l'état, et décident d'en refaire complètement le montage. Le film n'en est pas moins un échec commercial. À la suite de cette expérience, Lucas crée sa propre société de production : Lucasfilm.
En 1973, Lucas réalise son deuxième film, American Graffiti, une comédie dramatique hautement autobiographique dans laquelle il dépeint la jeunesse américaine du début des années 1960. En offrant un rôle à Harrison Ford, alors un jeune menuisier et acteur, il initie une collaboration des plus fructueuses. American Graffiti obtient un grand succès et est distingué par plusieurs récompenses (Golden Globes, nomination aux Oscars).
Après le succès remporté par American Graffiti, Lucas planche sur le scénario de la saga de science-fiction Star Wars qui allie quête initiatique, mondes merveilleux, mythologie et combats spatiaux. Le projet est présenté à plusieurs studios avant d'être retenu par 20th Century Fox qui accorde au réalisateur un budget de dix millions de dollars. Pour prendre en charge la colossale quantité d'effets spéciaux nécessaire à la création de son épopée intergalactique, Lucas fonde en 1975 la société Industrial Light & Magic (ILM). Mais le tournage s'avère laborieux et 20th Century Fox remet sérieusement en doute le potentiel commercial de ce « film pour enfants » selon les mauvaises langues qui ne croient pas à ce projet.
Le premier volet de la saga, Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir sort aux États-Unis le {{date}}. C'est un raz-de-marée sans précédent au box-office, un des plus grands succès de l'histoire du cinéma. Ce film, en plus d'être une véritable révolution cinématographique, s'impose comme un phénomène culturel international. Ayant préalablement négocié les droits des suites ainsi que ceux des produits dérivés avec 20th Century Fox, Lucas fait fortune et devient l'un des plus importants et célèbres producteurs indépendants des États-Unis.
Il écrit et produit par la suite Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque en 1980 et Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi en 1983 mais décide de ne pas en assurer la réalisation, en raison du tournage éprouvant dUn nouvel espoir qui l'a dégoûté de la réalisation à grande échelle pendant de nombreuses années. Les deux suites connaissent également un très grand succès au box-office et concluent la première trilogie de la saga Star Wars. Avec ses sociétés Lucasfilm et Industrial Light & Magic, puis en créant les compagnies Lucasfilm Games (LucasArts) en 1982 et THX en 1983, il contribue à l'émergence de nouvelles expertises et encourage le développement de techniques de Postproduction avant-gardistes. Après avoir vendu Lucasfilm à {{Langue}} en 2013 (dont il est toujours le conseiller), le septième volet de la saga Star Wars, créé par J. J. Abrams sort le {{date}} en France et en Belgique.
En 1977, Lucas rencontre un jeune homme dénommé Steven Spielberg. Celui-ci trouve une grande inspiration et un grand respect dans le futur créateur de Star Wars et les deux deviennent amis tout de suite. Depuis, les deux jeunes réalisateurs s'entraident et se contactent souvent. Peu après la sortie de Star Wars, Spielberg lui fait part de son envie de réaliser un James Bond. Lucas lui répond qu'il a encore mieux, et lui présente son idée pour Indiana Jones, qui déclenche l'enthousiasme de Spielberg. Sa seule réticence concerne le nom du personnage, qui est alors Indiana Smith. Lucas propose le nom Indiana Jones, qui reste finalement au personnage. Les deux hommes sont depuis restés très proches et ont à nouveau travaillé ensemble sur les différentes suites d'Indiana Jones. Lucas supervise également la réalisation des effets sonores de Jurassic Park.
En 2006, George Lucas se lance dans la production du quatrième volet d'Indiana Jones, retardée depuis plusieurs années faute d'un scénario « à la hauteur » et en raison de la difficulté de concilier les horaires chargés des autres maîtres d'œuvre de la saga, Steven Spielberg et Harrison Ford.
Dans les années 1980, il produit d'autres grands succès populaires comme la tétralogie Indiana Jones, réalisée par son ami Steven Spielberg, ou encore Willow de Ron Howard, puis participe à des projets artistiquement ambitieux tels que Mishima de Paul Schrader ou Tucker de Francis Ford Coppola. Mais il essuie également quelques échecs commerciaux qui ébranlent son empire : Labyrinthe ou Howard... une nouvelle race de héros. Par ailleurs, son coûteux divorce avec Marcia Lucas en 1983 l'oblige trois ans plus tard à revendre sa compagnie de traitement d'images de synthèse (futur Pixar) à Steve Jobs qui, lui, vient de se faire évincer de la société Apple.
En 1992, Lucas lance une série autour de la jeunesse du personnage Indiana Jones : Les Aventures du jeune Indiana Jones.
1999 marque le retour en grande pompe de Star Wars au cinéma, et celui de George Lucas sur le siège du réalisateur, après vingt-deux ans d'absence. Avec Star Wars, épisode I : La Menace fantôme, Lucas initie une seconde trilogie, dont l'action précède chronologiquement la première. Suivront Star Wars, épisode II : L'Attaque des clones en 2002 et Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith en 2005. Cette deuxième trilogie, tout comme la première, connaît un succès planétaire.
Lors de la sortie en salle aux États-Unis, il déclare : {{Citation}}.
Lucas renoue avec Star Wars en annonçant deux séries télévisées en phase de préproduction : la première, intitulée The Clone Wars, est consacrée à la guerre des clones en animation 3D et la seconde se situe chronologiquement entre Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith et Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir.
À la suite de la sortie du film Avatar de James Cameron, Lucas a annoncé qu'il voulait convertir la saga entière des Star Wars en 3D. L'épisode I est ainsi ressorti dans une nouvelle version 3D, mais pas les autres volets. {{Langue}} a enfin décidé d'annuler la réédition des épisodes II et III dans ce format, préférant concentrer tous ses efforts sur l'épisode VII.
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En janvier 2012, dans un entretien avec le The New York Times, Lucas mentionne qu'il veut se retirer de la réalisation de blockbusters et se concentrer sur des plus petits projets.
En 2011, George Lucas entame de manière secrète l'écriture d'une troisième trilogie Star Wars{{,}}, et commence dans les mêmes conditions les discussions de ventes de son studio avec Bob Iger, PDG de {{Langue}}.
Le mardi 30 octobre 2012, {{Langue}} annonce l'acquisition de la société de production Lucasfilm pour une somme de 4,05 milliards de dollars en numéraire et en actions. Le même jour, Lucas et Iger annoncent publiquement la sortie au cinéma de Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force pour 2015, suite qui initiera une troisième trilogie dont les deux épisodes suivants sont prévus pour 2017 et 2019.
George Lucas sera un « consultant » pour l'épisode {{VII}}, et a apporté son accord à ce poste : {{citation}}. Kathleen Kennedy, vice-présidente de Lucasfilm qui devient dès lors présidente, sera la productrice déléguée du film. Michael Arndt est choisi par Lucas en personne pour peaufiner le scénario final. J. J. Abrams est choisi pour devenir le réalisateur de l'épisode VII. Un an après l'officialisation du projet, Arndt est remplacé en octobre 2013 par J. J. Abrams lui-même, accompagné de Lawrence Kasdan, déjà coscénariste de L'Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi.
En juin 2014, Rian Johnson est choisi pour devenir le réalisateur du huitième épisode. En décembre 2014, Lucas déclare ne pas avoir vu la bande-annonce de l'épisode VII et qu'il verra le film seulement à sa sortie au cinéma.