Aller au contenu principal

Pingeot, Mazarine (1974-....)

Biographie

Fille de François Mitterrand et d'Anne Pingeot, conservatrice au musée d'Orsay, Mazarine Marie Pingeot est reconnue par François Mitterrand devant notaire le {{Date}}. Jean-Edern Hallier aurait tenté dès 1982 de dévoiler ces informations puis veut publier en mars 1984 un brûlot intitulé L'Honneur perdu de François Mitterrand, qui au départ devait d'ailleurs s'appeler Mitterrand et Mazarine, le président de la République parvenant à faire détruire les livres avant leur publication. Ce sont deux photographes Pierre Suu et Sébastien Valiela qui publient en novembre 1994, dans Paris Match, une photo de Mazarine et son père à la sortie du restaurant le Divellec.

Elle effectue sa scolarité à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur et au lycée Henri-IV à Paris. En septembre 1994, elle intègre l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (classée 4{{e}} sur 35). Agrégée de philosophie (reçue en juillet 1997 18{{e}} sur 73), Mazarine Pingeot a déposé fin 2011 un projet de thèse portant sur Descartes et a enseigné à l'université de Provence (à Aix-en-Provence).

En 1998, elle publie un roman intitulé Premier Roman, qui bénéficie d'une large couverture médiatique mais est diversement accueilli par certains critiques. Cet ouvrage se vend à {{nombre}}. Il est traduit dans plusieurs langues. Tout en assurant une carrière journalistique (elle est un moment détentrice d'une chronique irrégulière dans le magazine Elle), elle publie, en 2000, Zeyn ou la Reconquête, un roman beaucoup moins bien accueilli que le premier mais qui toutefois confirme sa notoriété au point de voir naître quelques pastiches. De manière générale, Mazarine Pingeot ne bénéficie pas de l'indulgence des critiques littéraires. Nelly Kaprièlian, des Inrockuptibles examinait son cas d'une formule lapidaire : « Mazarine Pingeot, (...) parce qu’elle est la fille d’un des rares présidents français qui lisaient, a toujours cru et tenté de nous faire croire qu’elle « écrivait » ».

En 2003, elle est chroniqueuse littéraire dans l'émission Field dans ta chambre de Michel Field puis, à partir de 2004, dans Ça balance à Paris, toujours avec Michel Field et diffusée sur la chaîne de télévision Paris Première. L'année 2003 voit aussi la publication d'un essai, Ils m'ont dit qui j'étais, qui traite de ses lectures. La forme, des fiches de lecture reliées à ses expériences personnelles, séduit un certain nombre de critiques.

En février 2005 est publié son quatrième ouvrage Bouche cousue (Julliard). Ce récit autobiographique se présentant sous la forme d'un journal intime s'est vendu à {{nombre}}.

En octobre 2012 sort Bon petit soldat.

Un centre d'études consacré à son œuvre a été créé. Il s'agit en réalité d'un centre d'études parodique, un « canular », fondé par un ancien élève de l’École normale supérieure.

Pour le dixième anniversaire de la mort de son père, en janvier 2006, Mazarine signe la préface du livre de Stéphane Trano, Mitterrand, une affaire d'amitié, dans lequel elle croise son témoignage avec celui de Jean-Christophe Mitterrand, pour la première fois.

Elle intervient toujours, de manière aléatoire avec d'autres chroniqueurs, dans l'émission Ça balance à Paris, animée depuis la rentrée 2010 par Éric Naulleau.

Elle prépare depuis 2011 une thèse sur René Descartes à l'université Paris 8.

couverture du document
DVDNon disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
couverture du document
LivreDisponible
Veuillez vous connecter pour réserver
couverture du document
LivreDisponible
Veuillez vous connecter pour réserver
couverture du document
LivreDisponible
Veuillez vous connecter pour réserver
couverture du document
DVDDisponible
Veuillez vous connecter pour réserver