Après avoir étudié à l'École supérieure des arts appliqués Duperré à Paris, David B. commence à travailler dans le domaine de la bande dessinée en 1985 (Pas de samba pour capitaine Tonnerre) ; il scénarise et dessine des histoires dans de nombreux magazines, comme Okapi, (A SUIVRE), Tintin Reporter et Chic. Son style original noir et blanc fut notamment influencé par Georges Pichard et Jacques Tardi.
En 1990, il co-fonde avec six auteurs la maison d'édition L'Association.
En 1992, il s'installe à l'Atelier Nawak avec Lewis Trondheim, Christophe Blain, Jean-Christophe Menu, Didier Tronchet suivi de Joann Sfar, et Fabrice Tarrin, puis, en 1995, il fait partie des fondateurs de l'Atelier des Vosges avec la plupart des auteurs de l'Atelier Nawak mais également Frédéric Boilet, Emmanuel Guibert, Marjane Satrapi et Marc Boutavant. Cette mouvance d'auteurs est surnommée en France, dans les années 1990, la « nouvelle bande dessinée »
Il publie de nombreuses histoires dans la revue Lapin entre 1996 et 2002.
Entre 1996 et 2003, il crée L'Ascension du Haut Mal, une série autobiographique de six tomes consacrée notamment à la maladie de son frère aîné, épileptique. Saluée par la critique, cette série est nommée plusieurs fois au Festival d'Angoulême : en 2000, le quatrième tome reçoit l'Alph'art du meilleur scénario et en 1998 et 2004, les tomes 2 et 6 sont nommés pour le Prix du meilleur album. Il gagne, avec le {{6e}} volume, le Prix International de la Ville de Genève en 2003.
En 2008, il obtient, pour l'ensemble de son œuvre, le Prix « Grand Boum-Ville de Blois », décerné par le festival bd BOUM.
Suite aux divergences éditoriales et à la tension grandissante au sein de l'Association, il quitte la maison d'édition en 2005. Il y revient en 2011 et intègre le comité de lecture.
Le thème de la mort est très présent dans l'ensemble de son travail. David B. l'explique par son enfance marquée par les crises d'épilepsie de son frère ; chaque crise était vécue comme une petite mort.
En 2008, il présente sa première exposition personnelle à la galerie Anne Barrault.