Nicolas Winding Refn est un cinéaste danois qui vit à Copenhague. Il est le fils d'un monteur, Anders Refn, et d'une photographe, Vibeke Winding.
En 1978, il déménage avec sa mère et son beau-père aux États-Unis, à New York. Ils y restent jusqu'en 1987 avant de retourner au Danemark. Nicolas a suivi à New York des cours à lAmerican Academy of Dramatic Arts.
Il est connu pour la réalisation de la trilogie Pusher, films sortis entre 1996 et 2005.
En 2008, il est membre du jury lors de la quinzième édition du festival Fantastic'Arts.
En mars 2010, il a avoué n'être plus attaché à l'adaptation hollywoodienne de L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, préférant se concentrer sur un nouveau métrage prochainement tourné en Asie. Il reçoit le Prix de la mise en scène, pour son film Drive lors du Festival de Cannes 2011.
En mai 2013, Nicolas est de retour à Cannes pour la deuxième fois pour présenter Only God Forgives en compétition officielle. C'est sa deuxième collaboration avec Ryan Gosling après Drive. À la fin de la projection officielle à Cannes, le film a été sifflé par une partie des spectateurs. Quand on a appris à Nicolas Winding Refn que le film avait été sifflé, il n'a pas été surpris et a répondu que « L'art est fait pour diviser, car si l'art ne divise pas, il ne pénètre pas, et s'il ne pénètre pas, vous ne faites que le consommer ». Contrairement au Festival de Cannes 2011, Nicolas Winding Refn ne remporte pas de prix en 2013 sur la Croisette.
En juin 2012, on apprend que Nicolas Winding Refn s'occupe d'adapter le film de 1968 Barbarella en série télévisée. Il sera réalisateur et producteur exécutif sur cette série, même s'il n'est pas acquis qu'il réalise d'autres épisodes après le pilote. En mai 2013, la série est toujours en phase d'écriture. En janvier 2014, on apprend que Nicolas Winding Refn reste producteur exécutif de la série, mais qu'il ne réalisera pas d'épisodes{{,}}.
Le parti pris du réalisateur pour la violence spectaculaire et la noirceur, sans modération, révèle une volonté de sonder toutes les facettes de l'être humain et d'explorer les sombres recoins de la personnalité. Le thème de la violence lui permet également de développer des recherches narratives et plastiques singulières (temporalité dilatée, ambiance hypnotique, personnages fantomatiques et univers cauchemardesque enchevêtrant lumière stylisée et références à des classiques du cinéma). Lors de la sortie de Bronson, Nicolas Winding Refn déclara-t-il : « L'art est un acte de violence. Je m'intéresse aux extrêmes, un mélange de poésie et de violence »{{refsou}}.
En mai 2014, il est membre du jury des longs métrages au 67{{e}} Festival de Cannes, présidé par Jane Campion.
En février 2015, Refn enregistre un entretien avec William Friedkin au sujet du Convoi de la peur.
Certaines pop stars l'inspirent. En octobre 2015, Nicolas Winding Refn déclare que sa sensibilité est très proche de la pop girly et qu'il aurait adoré réaliser des clips pour Kate Bush ou Goldfrapp. Lors du festival Lumière 2015, Nicolas Winding Refn expose une partie de sa collection d'affiches de cinéma d'exploitation et publie L'Art du regard, Une petite histoire du cinéma d'exploitation des années 60 et 70 en 316 affiches {{ISBN}}.