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Van Cauwelaert, Didier (1960-....)

Biographie

Didier van Cauwelaert commence à écrire à sept ans. Dès son jeune âge, il envoie ses ouvrages à des maisons d'éditions et essuie de nombreux refus. En 1982, alors qu'il a vingt-deux ans, son premier roman Vingt ans et des poussières est publié aux Éditions du Seuil. Ses trois romans suivants sont publiés chez cet éditeur.

Son roman Un objet en souffrance en 1991 marque son changement d'éditeur, il rejoint les Éditions Albin Michel. Malgré l'obtention de divers prix tout au long de sa carrière, on retient principalement le Prix Goncourt en 1994 pour Un aller simple.

Auteur prolifique, il a écrit plus d'une vingtaine de romans ainsi que plusieurs pièces de théâtre et spectacles musicaux.

L'auteur se qualifie de « romancier de la reconstruction ». Ses ouvrages pour la plupart abordent la construction de gens en difficulté, en souffrance. Il prétend aussi être le produit de ses livres et non l'inverse. Il cite pour maîtres d'écriture des figures de l'écriture, notamment Marcel Aymé et Romain Gary.

Didier van Cauwelaert a également travaillé pour le cinéma en tant que scénariste pour deux films.

En mars 2009, il est candidat à l'Académie française au fauteuil de Maurice Rheims. Les « Immortels » lui préfèrent François Weyergans. Il est de nouveau candidat à l'élection du 14 novembre 2013, déclarée blanche (aucun candidat élu faute de majorité).

Positions de l'auteur

Auteur de pièces de théâtre, à l'âge de 17 ans il a mis en scène à Nice Huis clos de Jean-Paul Sartre, obtenant en dernière minute de l'auteur lui-même le droit de monter la pièce. Après coup, Sartre ayant eu l'écho d'amis spectateurs qu'on avait ri durant la représentation lui écrivit pour le féliciter d'avoir ainsi rejoint son inspiration originale. {{citation}}.

Didier van Cauwelaert a régulièrement pris position pour la communication avec les personnes décédées et d'une vie après la mort. Il a ainsi préfacé des témoignages de contact avec l'au-delà tels que : La vie de l'autre côté de Michèle Decker (2004), et coécrit Karine après la vie avec Maryvonne et Yvon Dray (2002) et repris ce thème en particulier dans son roman La Maison des lumières.

Dans La Maison des lumières, il pose ce principe : « Le but de toute vie est de faire circuler l'information : par l'amour l'intelligence le conflit ».

En 2011, il soutient officiellement le chef Raoni dans son combat contre le barrage de Belo Monte.

Bandes dessinées

  • Vanity Benz, dessin de Franck Bonnet, Dargaud :
  1. Cuba Cola, 1995 ;
  2. L'Enfant qui dirigeait la Terre, 1995 ;
  3. Le Sommet de Venise, 1996 ;
  4. Little Big Bang, 1998.
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