De 1968 à 1976, il est coresponsable du service étranger du quotidien francophone libanais L'Orient-Le Jour.
Il est victime, en 1976, d'un enlèvement pendant la guerre du Liban, durant lequel il sera torturé pendant sept jours par une milice palestinienne (baïonnette dans le dos, coups de crosse sur les doigts et dans la mâchoire, ongles arrachés…) qui lui laisseront certaines séquelles.
En 1977, il participe à la fondation du journal J'informe.
Jusqu'en 1989, il est journaliste à La Croix et au Pèlerin. C'est également un collaborateur du journal Le Point, du Quotidien de Paris, de L'Événement du jeudi, ainsi que des revues Étvdes, Esprit, Afrique et Asie Moderne et Politique internationale.
Il fonde en 1985 les Cahiers de l'Orient, tirés à 4200 exemplaires chaque trimestre. Cette revue se veut une fenêtre ouverte sur la Méditerranée et repose sur une charte rédactionnelle fondée sur la francophonie.
Il est consultant de diverses émissions radio (Europe 1, BFM Business) ou télévisées (iTélé, BFM TV) sur les thèmes de l'islam et du monde arabe. Il est régulièrement l'invité d'Yves Calvi dans l'émission C dans l'air. Il apparaît furtivement dans le film Secret Défense.
En septembre 2014, il devient président de l'Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI) ; il a notamment pour prédécesseurs René Cassin, Edgar Faure ou encore Raymond Barre.
Critiqué pour avoir fait l'apologie du régime tunisien de Ben Ali dans plusieurs de ses écrits{{,}}, notamment Tunisie, terre de paradoxes (pour lequel le régime achète 2000 exemplaires de son livre), il reconnaît la corruption du régime tunisien fin 2009, mais considère toujours alors la Tunisie comme un modèle pour la région dans la modernisation et de l'intégration régionale, ainsi que la lutte contre l'intégrisme religieux. En 2011 cependant il reconnaît s'être « trompé lourdement sur ce pays».
Il est officier de l'ordre de la Légion d'honneur.