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Sagan, Françoise (1935-2004)

Contents


Biographie

Enfance

Fille de Pierre et Marie Quoirez, mariés le 3 avril 1923, Françoise Quoirez naît dans une famille d'industriels aisés, le 21 juin 1935. Elle est la troisième enfant : sa sœur Suzanne est née le 6 janvier 1924, Jacques le 20 août 1927 ; un autre frère, Maurice, meurt en bas âge. Sa naissance apparaissant comme un cadeau du ciel après la perte de cet enfant, ses parents lui passent tous ses caprices : « Elle était une enfant pourrie-gâtée. Toute sa vie, elle a joui d'une totale impunité », dira sa grande sœur à une biographe, Marie-Dominique Lelièvre. « Adulte, gâtée par le succès, elle restera un Petit Poucet androgyne, qui sème des trous de cigarettes partout sur son passage », écrit Tristan Savin.

Son enfance se déroule dans le Lot, à Lyon et dans le Dauphiné où son père dirige une usine pendant la guerre. Quelques souvenirs d'école lui reviendront en mémoire : {{Citation bloc}} En 1931, la famille engage une gouvernante, Julia Lafon, qui deviendra au fil des années un pilier de la famille. C'est à partir de cette époque que Françoise est surnommée « Kiki ».

Ses amis proches qu'elle gardera toute sa vie, Bernard Frank et Florence Malraux, ont le même âge qu'elle, les mêmes origines bourgeoises et le même amour des livres à cette différence près qu'ils sont juifs, explique Tristan Savin qui ajoute : « La lucidité, face aux horreurs du monde, aux mensonges des adultes, les rapproche tous les trois ». « J'avais tout compris à douze ans », déclarera Bernard Frank. Françoise aussi. Avant de lâcher, dans un sourire complice : « Elle était menteuse. » Françoise Sagan restera marquée toute sa vie par un film d'actualité sur les camps de la mort qu'elle voit en 1945 quand elle a dix ans. Dès lors, « comment composer avec une famille qu'elle perçoit comme banalement antisémite » ?

Sa scolarité est mouvementée, elle change souvent de cours privés (Couvent des oiseaux, cours Hattemer à Paris). Cependant, elle lit énormément : Cocteau, Rimbaud, Proust, Stendhal, Flaubert, Faulkner, Hemingway, Camus, Fitzgerald, un peu Malraux et puis Sartre avec qui elle deviendra amie plus tard (elle déjeunera régulièrement avec lui à la Closerie des Lilas). En 1951, après un échec au baccalauréat et un été de bachotage, elle réussit son examen ; sans qu’elle le sache, le sujet de l’épreuve de français : « En quoi la tragédie ressemble-t-elle à la vie ? » inspirera toute son existence. Elle s'inscrit ensuite à la Sorbonne. Parallèlement, Jacques, son frère aîné, l'entraîne dans les boîtes de nuit et les clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés. Elle y côtoie la jeunesse parisienne bourgeoise, la fête et l'alcool. En 1953, elle échoue à son examen de propédeutique.

Le « charmant petit monstre » et le succès

Durant l'été 1953, elle écrit Bonjour tristesse, son premier roman dont elle emprunte le titre à un vers d'Éluard : « Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse... ». Encouragée par son amie Florence Malraux, elle envoie le manuscrit à plusieurs maisons d'édition. François Nourissier, alors lecteur chez Denoël, tarde à le lire, ce qui fait le bonheur de François Le Grix, lecteur chez Julliard où le roman est édité. Son père ne voulant pas que son nom apparaisse, Françoise Quoirez devient Françoise Sagan en référence à un personnage de Proust (Hélie de Talleyrand Périgord, prince de Sagan). On retrouve également, toujours chez Proust, cette phrase : {{Citation}} Elle a 19 ans et son court roman, qui sort en librairie le 15 mars 1954, obtient le prix des Critiques décerné par un jury prestigieux (Jean Paulhan, Maurice Nadeau, Georges Bataille, Marcel Arland et Roger Caillois), et connaît un succès de librairie immédiat (un an après sa publication, 850000 exemplaires ont été vendus).

François Mauriac écrit à la une du Figaro : « […] ce prix des Critiques décerné […] à un charmant petit monstre de dix-huit ans [dont] le mérite littéraire éclate dès la première page et n'est pas discutable. » Dans la France de René Coty, le roman fait un scandale : « Toute une classe établie fut effarouchée au point de faire de ce premier roman un phénomène, qui poussa un François Mauriac à prendre à partie le ciel (« Le diable n'était-il pas envoyé sur terre en voiture de sport ? ») tandis que ses pairs concluaient à la décadence pendant que la légende prenait son essor ». Interrogée quelques années plus tard sur ce sujet, elle répond : « En fait, j'ai été très surprise du scandale que ce livre a suscité. Pour les trois quarts des gens, le scandale de ce roman, c'était qu'une jeune femme puisse coucher avec un homme sans se retrouver enceinte, sans devoir se marier. Pour moi, le scandale dans cette histoire, c'était qu'un personnage puisse amener par inconscience, par égoïsme, quelqu'un à se tuer. ».

La même année 1954, Hélène Gordon-Lazareff, la directrice du magazine Elle, lui commande une série d'articles sur l'Italie. On ne sait si elle en profite pour voir Les Vitelloni, le film de Federico Fellini qui décrit la jeunesse dorée de Rimini, mais elle joue au reporter du sud au nord de la péninsule. L'hebdomadaire titre ses reportages « Bonjour Naples », « Bonjour Capri », « Bonjour Venise »... Dans ces petits textes légers, où chaque ville visitée est comparée à une femme, ce « Bonjour » devient sa griffe. Elle se lie d'amitié avec de grands noms : Julien Green, Michel Déon, Pierre Lazareff, Florence Malraux... En 1955, elle part pour New York faire la promotion de son livre. Elle rencontre alors l'éditeur Guy Schoeller (qui deviendra quelques années plus tard son mari). Elle devient l'amie intime de l'écrivain Bernard Frank et du danseur Jacques Chazot.

Son deuxième roman Un certain sourire, dédié à Florence Malraux, paraît en 1956. C'est à nouveau un succès. Happée par le succès et l'argent, Sagan se laisse prendre dans les rets du jeu, notamment à Monte-Carlo. Elle gagne beaucoup d'argent (en 1955, Julliard lui assurait qu'elle avait 500 millions d'anciens francs). Elle suit le conseil de son père : « À ton âge, c'est dangereux. Dépense-les ! ». Ce seront les casinos (son gain de {{Unité}} francs une nuit du 8 août 1958 à Deauville lui permet d'acheter le manoir du Breuil à Équemauville près de Honfleur), les boîtes de nuit (à Saint-Tropez, Chez Castel, chez Régine), les voitures de sport (Jaguar XK et Type E, Aston Martin DB, Ferrari 330 California...), qu'elle conduit à vive allure dans Paris la nuit avec son frère Jacques Quoirez, son complice, ce que la presse appellera le {{Citation}}... Le public la confond avec ses personnages et elle devient rapidement, malgré elle, le symbole d'une génération aisée, insouciante et désinvolte, sexuellement libérée, un James Dean au féminin. Éternelle adolescente, elle incarne un mode de vie et même une mode pour les jeunes gens avec ses jeans, ses tee-shirts à rayures (type marinière), ses espadrilles sans chaussettes. Françoise Sagan a tout, dans ces années de prospérité de l'immédiat après-guerre, du phénomène de société.

La « Mademoiselle Chanel de la littérature »

Le {{date}}, au volant de son Aston Martin, en compagnie de Bernard Frank, Voldemar Lestienne et Véronique Campion, elle est victime d’un grave accident sur la route de Corbeil près de Paris, qui la laissera entre la vie et la mort durant quelques jours. Elle souffre de multiples fractures du crâne, du thorax et du bassin. Pour atténuer la douleur, et durant trois mois, on lui administre du Palfium 875, un dérivé morphinique. Ses passagers quant à eux s'en tireront avec de légères blessures. À sa sortie de l’hôpital, elle entame une cure de désintoxication dont elle tient le journal. Dans Toxique, illustré par des dessins de Bernard Buffet, elle s'observe, elle s'analyse : « il y avait longtemps que je n'avais pas vécu avec moi-même » et elle s'aperçoit qu'elle ne s'aime pas. Désormais, comme la passion de l'écriture et l'addiction à la drogue, « l'horreur de la solitude est l'un des fils rouges de son existence ». Cette première cure de désintoxication sera un échec, elle se mettra à boire, ce qui lui provoque une polynévrite qui la fait atrocement souffrir. Désormais la jeune femme libre est devenue dépendante des médicaments, de l'alcool et des drogues, comme elle le confirme elle-même : {{Citation}}.

En 1958, elle épouse l'éditeur Guy Schoeller, plus âgé qu'elle de vingt ans, qui la protège depuis de nombreuses années comme un père. Elle en divorce en 1960 pour se marier deux ans plus tard avec un mannequin américain Robert Westhoff (1930-1990), dont elle a un fils, Denis Westhoff, en 1962 : « Quand on me l'a mis dans mes bras, j'ai eu une impression d'extravagante euphorie […] je sais ce que c'est d'être un arbre avec une nouvelle branche : c'est d'avoir un enfant ». Le couple divorce rapidement mais poursuit la vie commune avant de se séparer en 1972.

Si Françoise Sagan montrait son amour du jeu et sa passion des belles voitures, elle n'avouait pas sa bisexualité et pourtant les histoires d'amour qui comptent dans sa vie sont féminines. Son grand amour est la styliste Peggy Roche, ancienne journaliste de mode (et ex-épouse de l'acteur Claude Brasseur) qui, jusqu'à sa mort en 1991, fut sa fidèle compagne.

Sagan a vécu entourée d'un petit cercle d'intimes dont Bernard Frank, qui avait sa chambre chez elle et qui la surnommait la « Mademoiselle Chanel de la littérature », Florence Malraux, Jacques Chazot, Juliette Gréco, Charlotte Aillaud et Massimo Gargia. Elle gagne beaucoup d'argent et se montre très généreuse. Ses livres lui rapportent beaucoup d'argent mais cet argent lui brûle les doigts : elle le distribue, comme ses vêtements, ses bijoux et même ses manuscrits dont pas un seul ne parviendra à son fils Denis.

Restant volontiers à l'écart des batailles littéraires, Françoise Sagan écrit une vingtaine de romans : 30 millions de livres vendus en France, de nombreuses traductions (en 15 langues). Ses thèmes favoris : la vie facile, les voitures rapides, les villas bourgeoises, le soleil, un mélange de cynisme, de sensualité, d'indifférence et d'oisiveté. Le besoin d'écrire la taraude : « Écrire est la seule vérification que j'ai de moi-même... J'ai toujours l'impression d'aller à un échec relatif. C'est à la fois fichu et gagné. Désespérant et excitant. » Elle publie régulièrement, connaît chaque fois de grands succès de librairie malgré la critique agacée par {{Citation}} de sa {{Citation}} : La Chamade (1965), Un peu de soleil dans l'eau froide (1969), Des bleus à l'âme (1972).

Si sa préférence va au roman (« Ce que je préfère au monde, c'est le roman. On se crée une famille dans laquelle on vit pendant deux ou trois ans... »{{refnec}}), le théâtre tient une place importante dans son œuvre mais le succès ne sera pas toujours au rendez-vous. Ses pièces seront représentées avec des fortunes diverses : sa première pièce, Un château en Suède, créée par André Barsacq au théâtre de l'Atelier, interprétée par Philippe Noiret et Claude Rich, connaît un très grand succès et reçoit le prix du Brigadier 1960. La seconde, Les Violons parfois est un échec retentissant mais La Robe mauve de Valentine écrite pour Danielle Darrieux retrouve les faveurs du public. Elle met elle-même en scène Juliette Gréco, Jean-Louis Trintignant et Daniel Gélin dans Bonheur, impair et passe ; la pièce éreintée par la critique est un demi-échec. Elle adapte Doux oiseaux de la jeunesse de Tennessee Williams, monté par André Barsacq au théâtre de l'Atelier avec Edwige Feuillère et Bernard Fresson. Le résultat est en demi-teinte. Elle commentera avec humour : « Généralement, je faisais un succès, un flop, un succès, un flop ».

Son œuvre comprend également des nouvelles (dont Des yeux de soie publié en 1975, recueil de dix-neuf récits légers et graves, doux et cruels sur le thème cher à Sagan de la rupture), des scénarios, des biographies, des fragments d'autobiographie (Avec mon meilleur souvenir) et même des chansons pour Juliette Gréco (Sans vous aimer).

Ses engagements politiques

L'Express envoie en 1960 la nouvelle révélation de la littérature française en reportage à Cuba alors qu'elle n'a que 25 ans. Au grand dam de l'intelligentsia parisienne, elle en rapporte un reportage visionnaire qui annonce les dérives autoritaires futures du nouveau régime castriste.

Françoise Sagan aime aussi la provocation et le risque : en 1961, en pleine guerre d'Algérie, elle signe la Déclaration sur les droits à l'insoumission dans la guerre d'Algérie, qui approuve l'insoumission des appelés en Algérie (ce texte est connu également sous le nom abrégé de Manifeste des 121). En représailles l'OAS plastique le domicile de ses parents le 23 août 1961 mais heureusement l'explosion ne fera que des dégâts matériels. Bien des années plus tard, en décembre 2001, elle adressera au rédacteur en chef de Libération un fax par lequel elle rappellera qu'elle et Bernard Frank ont signé le Manifeste des 121 et elle conclura son texte par cette formule cinglante : « Ma réputation de futilité étant bien assise, je vous serais reconnaissante d'en citer à l'occasion les exceptions ».

En mai 1968, elle arrive en plein meeting étudiant au théâtre de l'Odéon où on l'interpelle : « La camarade Sagan est venue dans sa Ferrari pour encourager la révolution ? » - « Faux, rétorque-t-elle. C'est une Maserati ! » En avril 1971 elle signe le Manifeste des 343, plus connu sous le nom de Manifeste des 343 salopes. Elle fait don de ses droits polonais à Solidarność. {{Citation bloc}}

Une fin désargentée et désenchantée

Françoise Sagan et François Mitterrand ont fait connaissance dans un aéroport de province et ont pris l'avion ensemble. Ils se lient d'amitié et une grande complicité naît entre eux dont Laure Adler, conseillère culturelle de l'Élysée, sera le témoin. Le président aime les écrivains et l'emmènera dans ses voyages présidentiels. En octobre 1985, invitée par François Mitterrand en voyage officiel à Bogota, elle y fait, officiellement, un accident respiratoire. Tombée dans le coma, elle est rapatriée d'urgence. Le protocole indiquera que {{citation}}. Plusieurs décennies plus tard, il sera évoqué qu'elle aurait pu alors être victime d'une {{citation}}{{,}}. En mars 1988, Sagan est inculpée pour {{citation}} pour {{unité}} d'héroïne et {{unité}} de cocaïne. L'année précédente toutefois, elle avait publié Un sang d'aquarelle qui avait désarmé une partie de la critique et que Jérôme Garcin dans son émission littéraire la Boîte aux lettres avait qualifié de {{citation}}.

Après la mort de son frère Jacques, en 1989, qui l'affecte beaucoup, la disparition prématurée, en septembre 1991, de Peggy Roche qui apportait de la stabilité dans sa vie est un choc pour Françoise Sagan. Pendant quinze ans, Peggy Roche avait veillé sur elle, l'avait protégée et soutenue, avait éduqué son fils Denis Westhoff. En quelques années, elle perdra également ses parents, Jacques Chazot, Robert Westhoff : son socle affectif, en somme.

Malgré la fidélité de ses amis dont Juliette Gréco et son mari, le compositeur Frédéric Botton, la tristesse l'envahit. Ses ennuis de santé ne lui laissent aucun répit et, si ses lecteurs la suivent, la critique l'exécute à nouveau, comme Angelo Rinaldi dans son article de L’Express du 25 août 1994 à propos de la parution de Un chagrin de passage : {{citation bloc}}

Elle défraie la chronique mondaine et la chronique judiciaire avec les affaires de drogues en 1995 et de fraude fiscale dans l'affaire Elf en 2002. En 1991, elle avait accepté d'intervenir auprès de François Mitterrand pour le compte d'André Guelfi, un intermédiaire douteux d'Elf qui souhaite exploiter le pétrole de l'Ouzbékistan malgré l'opposition du ministre des Affaires étrangères. Son intervention auprès du Président a été couronnée de succès et elle s'attendait à recevoir une commission importante (9 millions de francs) pour financer des travaux de rénovation dans son manoir du Breuil en Normandie (incendié en 1991), commission qu'elle ne recevra jamais, selon son fils Denis Westhoff, mais en échange de son intervention, la facture de la rénovation, quatre millions de francs, est réglée par André Guelfi. Françoise Sagan n'ayant jamais déclaré cette somme au fisc, elle est condamnée en février 2002 à un an d'emprisonnement avec sursis pour fraude fiscale et doit acquitter, avec d'importantes pénalités, l'impôt sur les revenus dissimulés grâce à ces travaux de rénovation. Elle est ruinée par sa condamnation dans l'affaire Elf et doit quitter son appartement de la rue de l'Université pour un plus petit, d'abord quai d'Orsay, puis 73, rue de Lille.

Démunie, privée de chéquier, elle est recueillie par une amie et dernière compagne, Ingrid Mechoulam, qui dans sa maison parisienne la soigne et la soutient pendant ses douze dernières années. Elle cesse d'écrire après son roman Le Miroir égaré publié en 1996. Guillaume Durand la rencontre avenue Foch pour un livre d'entretiens : {{citation}}. Ingrid Mechoulam, épouse d’un millionnaire, rachète ses maisons et ses meubles au rythme des saisies. Elle devient ainsi la propriétaire du manoir du Breuil, près d’Équemauville, rachetée à la banque Dexia mais lui en laisse la jouissance, tout en la coupant du monde. Sagan décline physiquement ne pesant bientôt plus que 48 kilos.

Elle meurt le 24 septembre 2004 d'une embolie pulmonaire à l'hôpital de Honfleur près de son ancienne résidence d'Équemauville. Elle est inhumée auprès de son frère, de ses parents, de son second mari, Robert Westhoff, et de sa compagne Peggy Roche dans le cimetière du village de Seuzac à quelques kilomètres de Cajarc dans le Lot. « Elle a demandé à être enterrée à Seuzac dans le Lot, le pays où elle est née, qu'elle aimait, avec une femme qu'elle a aimée [Peggy Roche] et qui l'a aimée jusqu'au bout », confie Juliette Gréco. Françoise Sagan et Robert Westhoff partagent le même tombeau ; celui de Peggy Roche est juste à côté.

En 1998, la romancière avait rédigé son épitaphe : « Sagan, Françoise. Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, Bonjour tristesse, qui fut un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une œuvre également agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même. »

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