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Son père, Icek Peretz (1909-1940), et sa mère, Cyrla Szulewicz (1913-1943), tous deux juifs d'origine polonaise, se marient en 1934. Georges Perec naît le samedi 7 mars 1936 vers {{heure}} dans une maternité du 19{{e}} arrondissement de Paris. Il passera sa petite enfance au 24 rue Vilin, dans le quartier de Belleville, où sa mère tient un salon de coiffure jusqu'en 1942{{,}}.
Engagé volontaire contre l'Allemagne dans la guerre franco-allemande de 1939, Icek Peretz est mortellement blessé le 16 juin 1940. En 1941, la mère du petit Georges, pour lui sauver la vie, l’envoie en zone libre à Villard-de-Lans via un train de la Croix-Rouge. Il y est baptisé et son nom, francisé, devient Perec. Le petit Georges passe là le reste de la guerre avec une partie de sa famille paternelle. Sa mère, arrêtée et internée à Drancy en janvier 1943, est déportée à Auschwitz le 11 février de la même année. Georges retourne à Paris en 1945 où il est adopté par sa tante paternelle, Esther, et son mari David Bienenfeld. Leur fille est l’écrivaine Bianca Lamblin.
De 1946 à 1954, Perec fait ses études à l'école communale de la rue des Bauches (Paris XVI{{e}}) avant d'intégrer le lycée Claude-Bernard, puis le collège Geoffroy-Saint-Hilaire d'Étampes où il aura comme professeur Jean Duvignaud (avec qui, entre autres, il fondera en 1972 la revue Cause commune).
Profondément marqué par la disparition de ses proches (notamment ses parents pendant la guerre), Perec entame une psychothérapie avec Françoise Dolto en 1949. En 1954, après une hypokhâgne au lycée Henri-IV, il commence des études d'histoire qu'il abandonne rapidement. En 1956, il entreprend une psychanalyse avec Michel de M'Uzan.
De 1958 à 1959, il fait son service militaire à Pau, dans un régiment de parachutistes. En 1960, il se marie avec Paulette Pétras, puis il part pour Sfax en Tunisie d'où il revient l'année suivante. Il devient en 1962 documentaliste en neurophysiologie au CNRS.
Case {{numéro}}. Après avoir fait des études supérieures aux facultés des lettres de Paris et de Tunis, Georges Perec entame sa carrière d'écrivain. En 1965, Georges Perec remporte le Prix Renaudot pour son premier roman Les Choses, puis, en juin 1967 il est coopté pour entrer à l'Oulipo. Cette cooptation marque un point important dans son œuvre littéraire puisque désormais ses textes suivront en général des contraintes de type oulipien. Perec est, avec Raymond Queneau et Italo Calvino, l'un des membres de l'Ouvroir dont les ouvrages ont eu le plus de succès.
De 1971 à 1975, il fait une psychanalyse avec Jean-Bertrand Pontalis. En 1976 il publie des mots croisés à un rythme hebdomadaire dans l'hebdomadaire Le Point.
En 1978, il publie La Vie mode d'emploi et reçoit pour cette œuvre le prix Médicis. Au même moment, il quitte son emploi au CNRS afin de se consacrer entièrement à l’écriture consécutivement au succès de cette œuvre.
Il vit les six dernières années de son existence avec la cinéaste Catherine Binet dont il produit le film Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz.
Perec meurt d'un cancer des bronches le 3 mars 1982 à l’hôpital Charles-Foix d’Ivry-sur-Seine et ses cendres reposent désormais au columbarium (case 382) du cimetière du Père-Lachaise à Paris.