En 1942, il entre au monastère zen de Từ Hiếu. Il est ordonné moine en 1949. Il quitte son monastère peu après pour s'installer dans un temple abandonné de Saïgon. De 1960 à 1963, il étudie les religions comparées à l'université de Princeton (États-Unis). En 1964, il fonde l'université bouddhique de Vạn Hạnh.
1966 : exil en Occident. Son combat pacifique, entamé durant la guerre du Viêt Nam, lui vaudra d'être proposé par Martin Luther King pour le prix Nobel de la paix en 1967. Réfugié politique en France depuis 1972, il dirige une branche du bouddhisme zen qui prône la pleine conscience de l'être.
Dans les années 1976 à 1978, il apporte de l'aide aux boat people.
Par des invitations concrètes comme la marche de la Pleine conscience, Thích Nhất Hạnh enseigne l'art de vivre pleinement et met l'accent sur la vigilance et l'attention. Il réside au centre bouddhique du village des Pruniers en Lot-et-Garonne, qu'il crée en 1982, avec la moniale Chân Không. Il donne également des enseignements à travers le monde.
En 2005, il retourne au Vietnam pour la première fois depuis 39 ans.