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Élève au lycée Pierre-de-Fermat puis diplômé de Sciences Po Toulouse en 1968, Bernard Maris obtient ensuite un doctorat en sciences économiques à l'université Toulouse-I, en 1975, avec la thèse, La distribution personnelle des revenus : une approche théorique dans le cadre de la croissance équilibrée, préparée sous la direction de Jean Vincens. Maître-assistant (puis maître de conférences, à partir de 1984) à l'université Toulouse-I, il devient professeur des universités par concours d'agrégation (science économique générale) en {{date}} à Sciences Po Toulouse.
Il a été professeur des universités à l'Institut d'études européennes de l'université Paris-VIII, et a également enseigné la microéconomie à l'université d'Iowa (États-Unis) et à la banque centrale du Pérou.
Bernard Maris a écrit pour différents journaux : Marianne, Le Nouvel Observateur, Le Figaro Magazine, Le Monde. Il a tenu, sous le pseudonyme d'« Oncle Bernard », une chronique économique dans Charlie Hebdo ; journal dont il a été, jusqu'en 2008, le directeur adjoint de la rédaction, et, en tant que fondateur - lors de la renaissance du titre en 1992 - actionnaire à hauteur de 11 %.
À la radio, sur France Inter, Bernard Maris {{depuis quand}} une chronique hebdomadaire, J'ai tout compris à l'économie, et participé, le vendredi, à un débat sur un thème d'actualité économique avec Dominique Seux, journaliste économique aux Échos, à partir de {{heure}}.
Présent aussi à la télévision, notamment sur la chaîne I-Télé, il a participé, en tant que chroniqueur, à l'émission Y'a pas que le CAC, et y a commenté l'actualité économique, jusqu'au mois de {{date}}, avec un autre professeur d'économie, Philippe Chalmin (proche de l'école néoclassique). Il est intervenu également de manière récurrente dans l'émission C dans l'air sur France 5.
Bernard Maris est souvent présenté comme altermondialiste, du fait de son ancienne participation au conseil scientifique d'ATTAC.
Il a été candidat pour la CFDT aux élections 2009 de la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels.
Habitant du {{16e}} arrondissement de Paris, il se présente en 2002 aux législatives dans le {{10e}} sous l'étiquette des Verts, parti où il milite.
Bernard Maris était franc-maçon, il a été initié en 2008 dans la loge « Roger Leray » du Grand-Orient de France. La loge « Roger Leray », très politique, porte ce titre distinctif en hommage à celui qui fut grand maître du GODF en 1981 et qui fut un soutien actif du candidat socialiste.
Bernard Maris a publié plusieurs romans dont L'enfant qui voulait être muet, récompensé du prix Leclerc des libraires en 2003.
Le {{date}}, il épouse en secondes noces, à Ménerbes, Sylvie Genevoix, fille de Maurice Genevoix et journaliste, qui meurt le 20 septembre 2012{{,}}. Il termine ensuite sa vie auprès de la journaliste Hélène Fresnel. Il a deux enfants : Gabrielle et Raphaël Maris, nés respectivement en 1975 et 1996.
Il est assassiné par arme à feu, le {{date de décès}}, à Paris, lors de l'attentat islamiste au siège du journal Charlie Hebdo, et ses obsèques ont lieu le 15 janvier suivant en la chapelle Notre-Dame de Roqueville, à Montgiscard (Haute-Garonne), où reposent ses cendres{{,}}.