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James Horner est le fils d'un couple d'immigrés autrichiens, Joan (née Fraenkel) et Harry Horner. Ce dernier exerçait des fonctions de chef décorateur, scénariste et occasionnellement réalisateur de film.
Le petit James commença à jouer du piano à l'âge de cinq ans. Il passa ses jeunes années à Londres où il fréquenta le Royal College of Music. Il rejoignit plus tard le lycée de Verde Valley à Sedona en Arizona. Il obtint ensuite un diplôme de premier cycle à l'université de Californie du Sud puis un master. Il commença alors à travailler son doctorat à l'université de Californie à Los Angeles où il étudia entre autres avec Paul Chihara. Après plusieurs compositions pour l'American Film Institute au cours des années 1970, il cessa d'enseigner la théorie musicale à l'UCLA et se tourna vers la composition de bandes originales.
James Horner est le compositeur des musiques de certains des plus grands succès cinématographiques depuis les années 1980. En 1979, Il compose sa première musique de film pour Les Mercenaires de l'espace réalisé par Jimmy T. Murakami, produit par Roger Corman. En 1982, il crée la musique originale du film Star Trek 2 : La Colère de Khan, devenant ainsi un compositeur de première importance.
Parmi ses œuvres fondatrices, il faut citer les partitions de Brainstorm, La Foire des ténèbres et Krull, toutes trois composées en 1983 et qui l'amènent très vite à travailler sur de grosses productions telles que Aliens de James Cameron ou bien encore Le Nom de la rose de Jean-Jacques Annaud en 1986.
Son style musical s'affirme véritablement avec la partition de Glory en 1989 et Les Experts en 1992, où il s'oriente vers une orchestration plus mesurée et subtile, en développant parfois de longues plages musicales très mélancoliques. À ce titre, l'une de ses plus belles réussites est sans conteste sa composition pour le film Braveheart en 1995, qui lui vaut une reconnaissance publique et un succès critique.
En 1997, il compose la musique de Titanic ainsi que la chanson titre My Heart Will Go On chantée par Céline Dion, qui bat le record précédent en restant {{Nombre}} à la première place du {{nobr}} des albums de Billboard, et qui lui vaut un Oscar de la meilleure musique en 1998. La bande originale du film s'est vendue a plus de {{nombre}} d'exemplaires dans le monde.
Il a à son actif plus de {{nombre}} de films parmi lesquels Cocoon, Willow, Apollo 13 (Ron Howard), Le Masque de Zorro (Martin Campbell), Troie (Wolfgang Petersen), et plus récemment le blockbuster Avatar pour lequel il collabore une nouvelle fois avec James Cameron.
Depuis son éviction de Roméo et Juliette (2013) au terme de l'enregistrement de la musique et sa non-reconduction sur la franchise The Amazing Spider-Man, partition où il avait une nouvelle fois habilement fusionné sons électronique et orchestre traditionnel en détournant les codes actuels de la musique de film pour les passer au filtre de son style, James Horner a depuis pris un peu de recul par rapport au cinéma. Il profite de cette année sabbatique pour se consacrer à des œuvres de concert (dont un double concerto pour violoncelle et orchestre créé en première mondiale le 12 novembre 2014 par Mari et Hakon Samuelsen avec l'Orchestre philharmonique royal de Liverpool placé sous la direction de Vasily Petrenko) et préparer le concert Titanic qui a lieu en première mondiale les 13, 14 et 15 mars 2015 au KKL de Lucerne en Suisse, puis le 27 avril 2015 au Royal Albert Hall de Londres.
{{section à sourcer}} L'œuvre de James Horner fait débat dans la communauté de la musique de films, certains de ses détracteurs l'accusant de plagier certains compositeurs classiques comme Serge Prokofiev ou Dmitri Chostakovitch, voire ses contemporains (Jerry Goldsmith), {{refnec}}, influence dont il s'émancipa assez rapidement.
La musique pour Willow est un exemple à charge : {{lang}} ressemble ostensiblement au début du premier mouvement de la Symphonie {{n°}} en mi bémol majeur de Robert Schumann. Introduit dans {{lang}}, le thème est orchestré dans un style musical évoquant celui des compositions de Erich Wolfgang Korngold pour les scènes d'action des films de cape et d'épée des années 1940. Le thème joué à la flute dans Elora Danan est emprunté à Mir Stanke le (Chant de moisson thrace), popularisé par le chœur Le Mystère des voix bulgares. Ces « emprunts » ne sont pas crédités au générique du film, ce sont pourtant ces deux thèmes que l'on retient de la musique du film.
D'autres{{qui}} ne voient en lui qu'un compositeur répétant à l'infini les mêmes techniques de composition, comme l'utilisation qu'il fait des quatre mêmes notes pour représenter le danger, surnommé le « Danger Motif » (et que l'on peut retrouver dans Willow, Troie, En pleine tempête, Stalingrad, Le Masque de Zorro, Avatar ou Titanic). Dans le même ordre d'idée, certains passages musicaux du film 48 heures sont repris quasiment à l'identique dans Commando ou Danger immédiat.
Pour ses partisans{{qui}}, il s'agit en revanche de développer et parfaire des idées de composition, la différence notable avec ses confrères étant que James Horner n'hésite pas, de façon cyclique, à poursuivre et parfaire ses idées de film en film, parfois jusqu'à l'obsession comme en atteste le recours fréquent aux quatre notes, déclamées comme une métaphore de la mort ou du châtiment.
Considéré comme un pilote expérimenté, James Horner se tue le {{Date}} dans le crash de l'un de ses avions dans la banlieue de Los Angeles{{,}}.