Pierre Gamarra a des origines basques et languedociennes. Il est d'abord enseignant, puis journaliste.
alt=Pierre Gamarra, photo en plan moyen dans les locaux du Patriote du Sud-Ouest, à Toulouse, 1945 Pendant la libération de Toulouse, en août 1944, Pierre Gamarra fait paraître Vaincre, journal des FTPF-FFI, dans les locaux de la Dépêche du Midi, rue Bayard. Au lendemain de la Libération, dans cette même ville, il participe, avec un groupe d'anciens résistants, à la création de la Librairie de la Renaissance. Il poursuit son engagement résistant en militant au Parti communiste, auquel il adhère en 1944. De 1944 à 1949, il est journaliste au quotidien Le Patriote du Sud-Ouest, dont il est le premier rédacteur en chef.
Il reçoit à Lausanne en 1948 la première édition du Prix international Charles Veillon pour son premier roman La Maison de feu{{,}}. Le jury du prix, présidé par André Chamson, rassemble notamment les écrivains Vercors, Franz Hellens et Louis Guilloux{{,}}. Le roman est publié la même année, en Suisse par les Éditions de la Baconnière et en France par les Éditions de Minuit. Il évoque le Toulouse des années trente.
En 1951, Pierre Gamarra est sollicité par Jean Cassou, André Chamson et Aragon pour prendre, à Paris, la responsabilité de la rédaction de la revue littéraire Europe, sous la direction de Pierre Abraham, auquel il succèdera à la tête de la revue en 1974. Il sera également en tant que critique littéraire un collaborateur régulier de l'hebdomadaire de la CGT, La Vie ouvrière. Pendant plus d'un demi-siècle, il tient dans Europe une chronique littéraire, « La Machine à écrire » : il y rend compte de parutions françaises et étrangères, et notamment de la littérature des « petits pays », que la revue s’efforce de faire découvrir.
Il a été vice-président du PEN club français sous la présidence de Jean Blot (1999-2005) et membre honoraire de l'Académie de Montauban.
Pierre Gamarra a été pendant douze ans conseiller municipal d'Argenteuil, plus particulièrement chargé des affaires culturelles. Il a vécu dans cette ville à partir de 1951, après avoir habité deux ans dans le 9e arrondissement de Paris, au 42, rue d'Amsterdam.
Son urne funéraire a été déposée le 30 mai 2009 au cimetière de Bessens, village du Tarn-et-Garonne où il a longtemps vécu.