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Funès, Louis de (1914-1983)

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Biographie

Enfance et formation

{{article connexe}} Issu d'une famille ruinée de la noblesse castillane, Louis de Funès est le troisième enfant de Carlos Luis de Funes de Galarza (1871 - Malaga, {{Date}}) et Leonor Soto Reguera (Ortigueira, {{Date}} - Montmorency, {{Date}}), arrivés d’Espagne en 1904 après que son père eut enlevé sa mère, la famille de la grande bourgeoisie de celle-ci (le père de Leonor est un grand avocat de Madrid) s’opposant tout d'abord à leur union puis acceptant finalement de la doter confortablement.

Ses deux aînés sont Marie (Maria Teolinda Leonor Margarita), née à Courbevoie le {{Date}} et morte à Paris le {{Date}}, mariée en secondes noces avec le réalisateur François Gir, et Charles (Carlos Teolindo Javier), né à Courbevoie le {{Date}} et « mort pour la France » à Rethel le 20 mai 1940 (soldat au 152{{e}} régiment d'infanterie), {{citation}}.

Personnage un peu fantasque{{Note}}, son père, qui ne peut plus exercer sa profession d’avocat depuis son installation en France, s’improvise diamantaire avant de partir plusieurs années au Venezuela, {{citation}}, d'où il revient rongé par la tuberculose avant de mourir seul en Espagne en 1934. Sa mère, en revanche, est le premier professeur de comédie de Louis : {{citation bloc}}

Elle lui donne également ses premières leçons de piano à l’âge de 5 ans. Le jeune Louis passe toute son enfance à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), où il fréquente l'école Jules-Ferry.

En 1930, à 16 ans, après des études secondaires moyennes au lycée Condorcet et sur les conseils de son frère, devenu fourreur, de Funès entre à l’École professionnelle de la fourrure, située près de la place de la Bastille, mais il en est renvoyé pour chahut. Il travaille ensuite chez plusieurs fourreurs, exerce successivement différents métiers, mais, à cause de ses renvois systématiques et par lassitude de ses frasques professionnelles, ses parents l’inscrivent en 1932 à l’École technique de photographie et de cinéma, située à deux pas de son domicile, où il choisit la section cinéma. Dans les cours, il a notamment pour condisciple Henri Decaë qui fut, bien plus tard, directeur de la photographie sur plusieurs de ses films. {{citation bloc}} Finalement, il est renvoyé pour incendie volontaire. Commence alors un cycle de périodes de chômage et d’emplois d’où il finit toujours par se faire renvoyer. {{citation}}, expliquera son fils Olivier de Funès.

Premiers pas sur scène

En 1942, à l’âge de 28 ans, il décide de devenir comédien, et s’inscrit au cours Simon, réussissant son concours d’entrée grâce à une interprétation d’une scène des Fourberies de Scapin, de Molière. Même s’il n’y fait qu’un court passage, il croise dans le cours d'autres apprentis comédiens, comme Daniel Gélin, qui lui permet de débuter plus tard dans la pièce L'Amant de paille de Marc-Gilbert Sauvajon. {{citation bloc}} Daniel Gélin donnera cependant une version un peu différente de leur rencontre sur le quai de métro dans son autobiographie. À côté de quelques petites figurations théâtrales, l’acteur se démène pour gagner sa vie grâce à ses activités de pianiste, donnant parfois des cours le jour, puis jouant la nuit à travers le Paris nocturne.

En 1945, toujours grâce à Daniel Gélin, que de Funès surnommait {{citation}} lorsqu’il le croisait, il débute au cinéma dans La Tentation de Barbizon, de Jean Stelli. Dans le petit rôle du portier du cabaret Le Paradis, il prononce sa première réplique à l'écran en voyant un client (interprété par Pierre Larquey) qui essaye de passer à travers une porte fermée : {{citation}} L'acteur enchaîne dès lors silhouettes, figurations et petits rôles. Quelquefois, il incarne même plusieurs personnages dans un même film, comme pour Du Guesclin de Bernard de Latour, en 1948, où il tient tour à tour les rôles de mendiant, de chef de bande, d'astrologue et de seigneur. En 1949, il joue dans Pas de week-end pour notre amour, une comédie conçue autour du ténor-vedette de l'époque, Luis Mariano ; de Funès y tient le rôle secondaire du domestique-pianiste du baron (joué par Jules Berry), ce qui lui permet d'accompagner à l'écran des airs d'opérettes et autres morceaux de facture classique, mais également de jazz.

L'ascension

En 1950, il est pianiste-comédien dans la troupe Les Burlesques de Paris de Max Révol lorsque Sacha Guitry lui confie plusieurs petits rôles, notamment dans La Poison (1951), Je l'ai été trois fois (1952), Si Paris nous était conté (1955) et surtout La Vie d'un honnête homme (1953), où il a un rôle un peu plus consistant de valet de chambre {{citation}}. Dans ce film, son personnage s'affine un peu plus {{incise}} et il est associé pour la première fois à Claude Gensac. En 1952, il rejoint la troupe des Branquignols dirigée par Robert Dhéry, bien que les circonstances de la rencontre entre de Funès et Dhéry varient considérablement en fonction des auteurs. Il débute d’abord dans la revue Bouboute et Sélection. {{citation bloc}}

Puis il officie dans Ah ! les belles bacchantes en 1953. Cette revue obtient un grand succès – deux années de représentations – et contribue à le faire connaître. De plus, intégré dans une troupe dédiée au comique, l’acteur va perfectionner sa technique. Il tourne ses premiers films en couleurs l’année suivante dans l’adaptation à l’écran du spectacle par Jean Loubignac, mais aussi dans La Reine Margot de Jean Dréville, tourné avant, mais sorti en salles après. Cette même année, il joue face à Fernandel dans Le Mouton à cinq pattes d’Henri Verneuil et pour la première fois face à Bourvil dans Poisson d’avril de Gilles Grangier. Jean-Paul Le Chanois, après lui avoir confié deux petits rôles dans Sans laisser d'adresse (1951) et Agence matrimoniale (1952), lui offre le second rôle de M. Calomel dans la comédie populaire à succès Papa, maman, la bonne et moi (1954) et sa suite Papa, maman, ma femme et moi (1956). Courant les cachets, il tourne en 1954 pas moins de dix-huit films dans lesquels il n'obtient que des seconds rôles.

En 1956, il obtient un début de reconnaissance au cinéma dans La Traversée de Paris, de Claude Autant-Lara, où il joue l’épicier Jambier. Il s’impose avec force face à Jean Gabin et Bourvil, dans une prestation de quelques minutes au cours de laquelle il dessine en quelque sorte son futur personnage : lâche devant {{citation}} (Jean Gabin) et colérique devant {{citation}} (Bourvil). Même si le film a atteint aujourd’hui le statut de film culte, il connaît à sa sortie un succès public pour son {{citation}}. Dès l’année suivante, Maurice Regamey lui offre son premier rôle principal dans Comme un cheveu sur la soupe. Son interprétation d'un compositeur suicidaire vaut à l’acteur le Grand Prix du rire 1957, sa première récompense et le film, {{citation}} Toujours en 1957, il est la tête d’affiche de Ni vu, ni connu, d’Yves Robert, dans le rôle du braconnier Blaireau. Accompagné de son chien Fous le camp, cet {{citation}} brave toutes les formes d'autorité et finit toujours par échapper au garde-chasse. Le film est un beau succès à sa sortie et vaut à l'acteur quelques articles laudateurs dans la presse, à l'instar de l'hebdomadaire France Dimanche, qui, dans son numéro du {{date}}, titre à la une : {{citation bloc}}

Il tient encore un rôle principal en 1958 dans Taxi, Roulotte et Corrida, d’André Hunebelle, tourné en Espagne, qui connaît un certain succès avec 2,542 millions d’entrées. Pourtant, la progression de sa carrière au cinéma marque une pause, et l’acteur va retourner à des films ou des rôles moins importants pour quelque temps.

Deux rôles décisifs

C’est d’abord au théâtre que la carrière du comédien va connaître une nouvelle accélération. Depuis ses débuts, l’acteur ne s’est jamais éloigné des planches et il reprend notamment, en 1957, aux côtés de Danielle Darrieux et Robert Lamoureux, le rôle créé par Raimu dans Faisons un rêve de Sacha Guitry. Le biographe de l’auteur, Jacques Lorcey, note : {{citation}}

En septembre 1959 pour les tournées Karsenty, il débute les répétitions dOscar, une pièce de Claude Magnier créée à Paris l'année précédente avec Pierre Mondy et Jean-Paul Belmondo. À partir du {{1er}}, commencent les cent jours d’une tournée en province et en Afrique du Nord. Le succès est tel qu'on lui propose de reprendre la pièce à Paris en janvier 1961. D’abord hésitant, il accepte finalement. La pièce est un énorme succès, et sur scène, il multiplie les improvisations et les prouesses physiques : {{citation bloc}} L’acteur reprendra {{citation}} dans l’adaptation cinématographique de la pièce réalisée par Édouard Molinaro en 1967, puis à nouveau sur scène au début des années 1970 dans une mise en scène de Pierre Mondy.

En parallèle, il continue à tourner au cinéma comme en 1961 dans un petit rôle de barman dans Le crime ne paie pas, le troisième film réalisé par Gérard Oury. Lors du tournage, alors qu'il tient le seul rôle comique du film, de Funès essaie de convaincre le réalisateur qu'il est fait pour tourner des films comiques : {{citation}} La même année, il tient le double rôle des jumeaux Viralot, l'un chef du personnel et l'autre commissaire, dans La belle américaine de Robert Dhéry. L'année suivante, il incarne un restaurateur colérique et cupide face à Jean Gabin dans Le Gentleman d’Epsom de Gilles Grangier. En 1963, il retrouve la tête d’affiche avec Jacqueline Maillan dans Pouic-Pouic, l’adaptation par Jean Girault de la pièce de boulevard Sans cérémonie, qu’il avait écrite avec Jacques Vilfrid. De Funès avait participé à la création de la pièce en 1952 {{incise}} mais la pièce n’avait pas connu le succès. Finalement, malgré cet insuccès et les difficultés rencontrées par le réalisateur auprès des producteurs pour monter le projet autour de l'acteur, ce film lui permet de retrouver un large public et marque le départ de la seconde partie de sa carrière qui ne verra plus sa popularité fléchir.

Dans Oscar comme dans Pouic-Pouic, de Funès incarne un homme aisé et irascible, ayant des difficultés avec sa progéniture : il décline son {{citation}} de la commedia dell'arte. Il a alors créé son personnage comique : colérique, autoritaire, grimaçant, tout en énergie et {{citation}}

La consécration

Pouic-Pouic où de Funès incarne un boursicoteur harcelé par les histoires de famille et les péripéties domestiques, marque aussi le début de sa collaboration avec le réalisateur Jean Girault, également musicien, qui le fera jouer dans douze films : Pouic-Pouic (1963), Faites sauter la banque ! (1964), la série des Gendarme (six films entre 1964 et 1982), Les Grandes Vacances (1967), Jo (1971), L'Avare (1980) et La Soupe aux choux (1981). Malgré les réticences des producteurs qui auraient préféré Darry Cowl ou Francis Blanche, Girault impose de Funès dans le rôle de Ludovic Cruchot, le héros du Gendarme de Saint-Tropez. Le film rencontre un succès considérable et installe l’acteur en haut du box-office pour la première fois. À peine deux mois plus tard, de Funès triomphe à nouveau dans le rôle du commissaire Juve de Fantômas. Dans ce film, construit sur la double composition (Fantômas/Fandor) de Jean Marais dans le premier rôle, de Funès transfigure son personnage et éclipse ses partenaires. Pendant que les succès populaires s’accumulent, il tourne Le Corniaud, réalisé par Gérard Oury, et où il partage l’affiche avec Bourvil. La sortie du film en mars 1965 est un nouveau triomphe (près de douze millions de spectateurs). En 1966, il joue le rôle d'un directeur de restaurant dans Le Grand Restaurant, puis d'un chef d'orchestre tyrannique de la France occupée dans La Grande Vadrouille, de nouveau avec Bourvil comme partenaire et Oury comme réalisateur. Le film connaît un succès colossal et a longtemps détenu le record du plus grand nombre de places de cinéma vendues en France (plus de 17 millions de spectateurs).

S'appuyant sur sa nouvelle popularité, certains de ses films ressortent sous de nouveaux titres. Ainsi, en janvier 1969, ressortent Les Bons Vivants de Gilles Grangier (1965) sous le titre Un grand seigneur, Certains l'aiment froide de Jean Bastia (1959) sous le titre Les râleurs font leur beurre et Dans l'eau qui fait des bulles de Maurice Delbez (1961) sous le titre Le garde-champêtre mène l'enquête.

La Folie des grandeurs de Gérard Oury doit marquer les retrouvailles de de Funès et Bourvil, mais la mort de ce dernier interrompt le projet. Simone Signoret suggère alors le nom de Yves Montand à Oury, qui perçoit le potentiel du duo : {{citation bloc}} Le tournage démarre après quelques modifications du scénario, et le film est un grand succès avec plus de 5,5 millions d'entrées à sa sortie en 1971.

Retour au théâtre

Fin novembre 1971, au théâtre du Palais-Royal, il reprend Oscar, qu’il joue presque chaque soir, avec son fils Olivier, jusqu’à septembre 1972 avec une interruption pendant l’été (Oscar est jouée plus de quatre cents fois). À partir de mars 1973, il s’investit énormément dans le tournage des Aventures de Rabbi Jacob qui sort le 18 octobre de la même année, en acceptant de danser le célèbre ballet hassidique. C'est un nouveau triomphe avec plus de sept millions de spectateurs. Le lendemain, le comédien est à nouveau sur les planches à la comédie des Champs-Élysées, pour ce qui fut sa dernière apparition au théâtre. Jusqu’au {{date}}, il joue presque deux cents fois la pièce de Jean Anouilh, La Valse des toréadors.

À partir de là, il se repose au château de Clermont où le couple de Funès est souvent allé en vacances, car il était la propriété de Charles Nau de Maupassant, époux d'une tante paternelle de Jeanne de Funès, qui à la mort de celle-ci en 1963 hérite de la moitié du château. Après négociations avec les cohéritiers, le couple peut acquérir en 1967 le château inhabité depuis six ans, situé au Cellier en Loire-Atlantique ; il jardine beaucoup et refuse d’entreprendre quoi que ce soit en prévision du tournage très physique du prochain film de Gérard Oury, qui doit s'intituler Le Crocodile. Dans ce film, dont le premier tour de manivelle est prévu pour mai 1975, et où il prévoit de donner la réplique à Régine Crespin, Aldo Maccione et Charles Gérard, Louis de Funès doit jouer le rôle d’un dictateur sud-américain, {{citation}}.

Une santé fragile

Le 21 mars 1975, alors que de Funès joue sur scène La Valse des toréadors, il ressent une douleur dans le bras. Il a alors une tension artérielle qui préoccupe ses proches. Le 30 mars, après avoir ressenti quelques jours avant une douleur à la poitrine, il est admis à l'hôpital Necker, où les douleurs reprennent. Les médecins diagnostiquent à ce moment un infarctus, ce qui l'oblige à arrêter les représentations de la pièce et la pré-production du film Le Crocodile, déjà très avancée{{,}}. Victime d'un second infarctus, il reste plus de deux mois à l'hôpital. Il doit alors suivre un régime alimentaire adapté, sans boisson alcoolisée ou caféinée et s'abstenir de consommer des plats énergétiques ce qui explique son amaigrissement et son état diminué à partir de L'Aile ou la Cuisse. Il doit ralentir son rythme de travail et renonce définitivement à sa carrière théâtrale, incompatible avec son état.

Sa carrière au cinéma est aussi compromise car, outre sa condition physique amoindrie, les risques de rechute font que les assureurs ne veulent plus prendre le risque de le couvrir pour un film. Déterminé, le producteur Christian Fechner réussit finalement à obtenir un accord pour une assurance de deux semaines et prend le risque de produire L'Aile ou la Cuisse avec seulement une petite partie du tournage assurée. Pour le grand retour de Louis de Funès, Christian Fechner souhaite attribuer le rôle de son fils Gérard, le partenaire principal, au nouveau comique montant du cinéma français : Pierre Richard. Ce dernier va revenir sur son accord après avoir lu le scénario. Il expliquera par la suite que son rôle ne lui plaisait pas et que le scénario dans son ensemble ne l’avait pas convaincu. Ce sera donc Coluche qui partagera l'affiche avec de Funès. Lorsque le film sort le {{date}}, le public français plébiscite son retour – presque six millions d’entrées.

De Funès lors du tournage du film Le Gendarme et les Extra-terrestres.

L'acteur continue à tourner, mais à un rythme beaucoup moins soutenu qu'à ses débuts, avec La Zizanie avec Annie Girardot en 1978 ou Le Gendarme et les Extra-terrestres en 1979. Il appréhende son comique d'une nouvelle manière, parce que, reconnaît-il : {{citation bloc}} Son médecin est toujours sur le plateau, ainsi qu’une ambulance devant les studios.

En 1980, le comédien réalise un vieux rêve : adapter au cinéma une pièce de Molière et en réaliser une version à son image. C’est ainsi que L’Avare est présenté sur les écrans de cinéma, mais ne rencontre qu’un modeste succès auprès du public (en 1964 déjà, il avait enregistré sur un disque 33 tours six textes de pièces de Molière, dont des extraits de L'Avare, et dix fables de Jean de La Fontaine). Cette même année 1980, il reçoit cependant un César d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, des mains de Jerry Lewis. Plus tard, un de ses fils lui conseille de lire un roman de René Fallet intitulé La Soupe aux choux qui, selon lui, a le potentiel pour pouvoir « faire un bon film ». Une adaptation au cinéma est tournée en compagnie de Jean Carmet et de Jacques Villeret, qui connaîtra un beau succès au box-office ({{unité}}).

Décès

Le Gendarme et les Gendarmettes est son dernier film. En décembre 1982, il part en famille quelques jours à la montagne, mais l'altitude le fatigue beaucoup et il doit retourner au Cellier. Dans la soirée du {{Date}}, il part se coucher car il se dit très fatigué. En réalité victime d'un nouvel infarctus, il est emmené d'urgence en ambulance au Centre hospitalier universitaire de Nantes où il décède à vingt heures trente. Tous les médias ont fait leur une sur ce qui est vécu comme un drame national.

Plaque apposée sur la tombe de Louis de Funès et de sa femme, après la mort de celle-ci en 2015.

Bien que les obsèques soient prévues « dans la stricte intimité », plus de {{unité}} sont présentes dans l'église Saint-Martin du Cellier, bondée, dont certains compagnons de jeu comme Jean Carmet ou Michel Galabru, mais également des personnalités comme {{Mme}} Giscard d'Estaing, la femme de l'ancien président de la République. Il est inhumé au cimetière du Cellier le {{Date}}.

Louis de Funès travaillait à cette époque sur le projet de film Papy fait de la résistance, qui lui sera dédié. Il devait en effet en incarner le rôle de Ludwig Von Apfelstrudel mais à la suite de son décès, c’est Jacques Villeret qui obtient le rôle. En hommage au comique, de nombreux comédiens ayant tourné avec lui, notamment Jacqueline Maillan, Jacques Villeret, Jean-Claude Brialy, Jean Carmet, Jacques François et Julien Guiomar, font une apparition dans le film.

Vie privée

Le 27 avril 1936, il épouse à Saint-Étienne sa première femme, Germaine-Louise-Élodie Carroyer (Paris, {{Date}} - Clermont, {{Date}}). Un enfant naît de cette union le 12 juillet 1937, Daniel-Charles-Louis, mais le couple se sépare au bout de trois ans, le divorce n’est prononcé que le 13 novembre 1942. Pendant l'Occupation, il enchaîne les petits boulots (étalagiste, cireur et gratteur de parquets…). Bientôt, Louis se fait engager comme pianiste de bar et rencontre Eddie Barclay : {{Citation}} Il joue dans un grand nombre d’établissements, enchaînant des soirées de douze heures, payé à la coupelle ou touchant un cachet de misère. {{Citation bloc}} Il se servira de cette capacité dans certains de ses films, tels que Pas de week-end pour notre amour, La Rue sans loi, Frou-Frou, Le Corniaud, La Grande Vadrouille, Le Grand Restaurant ou encore L'Homme orchestre.

Il se remarie dans le {{9e}} arrondissement de Paris, le 20 avril 1943, avec Jeanne Augustine Barthélemy, (Nancy, {{1er}} février 1914 - Ballainvilliers, 7 mars 2015). Le couple habite alors un petit deux-pièces (au 42, rue de Maubeuge). En 1944, il a un deuxième fils, Patrick, et en 1949 un troisième, Olivier, qui tiendra six rôles au côté de son père au cinéma, dont Fantômas se déchaîne, Les Grandes Vacances, L'Homme orchestre et un rôle au théâtre dans Oscar.

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