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T. S. Eliot est né dans une famille aisée de Saint-Louis dans le Missouri. Son père, Henry Ware Eliot, était un homme d'affaires influent et sa mère, Charlotte Champe Stearns, fut enseignante avant d'écrire de la poésie. Thomas était leur dernier enfant ; ses parents avaient 44 ans quand il est venu au monde, ses sœurs avaient de 11 à 18 ans de plus que lui, son frère 8 de plus.
Son grand-père, William Greenleaf Eliot, était un pasteur unitarien qui s'installa à Saint-Louis quand elle n'était encore qu'une ville-frontière et qui participa à l'établissement de plusieurs des institutions municipales, dont l'université Washington à Saint-Louis. L'un de ses lointains cousins était Charles William Eliot, Président de l'université Harvard de 1869 à 1909, alors qu'un autre, Tom Eliot, était chancelier de l'université de Washington.
De 1898 à 1905, Eliot est externe à la Smith Academy de St Louis, une classe préparatoire à l'Université Washington, il y étudie les lettres, le latin, le grec, le français et l'allemand. Il fait un an à la {{lien}} dans le Massachusetts, près de Boston, où il fait la connaissance de Scofield Thayer qui publie plus tard son poème La Terre vaine ({{Langue}}). Il étudie à Harvard de 1906 à 1909, où il publie ses premiers poèmes dans la revue {{Langue}} et où il se lie d'amitié avec Conrad Aiken. En 1910, il obtient son Master, puis continue ses études à la Sorbonne à Paris (1910-1911), où il suit notamment les cours de Henri Bergson et d'Alain-Fournier{{Référence insuffisante}}. Il se lie alors d'amitié avec un jeune Français étudiant en médecine, féru comme lui de littérature et de poésie, Jean-Jules Verdenal (né en 1890 à Pau, mort en 1915 dans les Dardanelles) avec lequel il correspond lors de son retour aux États-Unis. Il part en effet pour Harvard et il y poursuit des études de philosophie. Il achève brillamment une thèse sur le philosophe hégélien Bradley. Il se passionne pour la philologie indo-aryenne et le bouddhisme.
En 1914, il obtient une bourse pour étudier au Merton College d'Oxford. Il visite l'Allemagne et prévoit de faire un trimestre de philosophie à l'université de Marbourg pendant l'été, mais la Première Guerre mondiale éclate et il se rend au Royaume-Uni. Il n'est pas heureux au Merton College et décline une bourse de seconde année.
Il travaille sur sa thèse qu'il envoie à Harvard et qui est acceptée. En revanche n'étant pas présent pour sa soutenance, il n'obtient pas son PhD.
Durant ses années estudiantines, il côtoya George Santayana, Irving Babbitt, Henri Bergson, C.R. Lanman, Josiah Royce, Bertrand Russell et Harold Joachim.
Dessin de Simon Fieldhouse Dans une lettre à Conrad Aiken en décembre 1914, Eliot se plaint d'être toujours vierge, ajoutant {{citation}}. Quatre mois plus tard, il est présenté à Vivienne Haigh-Wood et ils se marient le {{date}}. En 1960, Eliot écrivit {{citation}}
Admirateur de Charles Maurras, il fut déçu par sa condamnation par Pie XI en 1926 ; elle le détourna du catholicisme comme nombre de partisans de la High Church. En 1927, T.S. Eliot devient citoyen britannique et se convertit à la religion anglicane.
Eliot se sépare de sa femme en 1933. Elle le poursuit, adhère même à l'Union britannique des Fascistes dans l'espoir de gagner les faveurs de son époux qui avait exprimé son admiration pour Mussolini et assiste à ses conférences pour lui demander de revenir à la maison. Elle fut internée dans un asile psychiatrique pendant les neuf dernières années de sa vie sans qu'Eliot vienne lui rendre visite.
Son second mariage, bien que presque aussi court, fut heureux. Il épouse Esme Valerie Fletcher, sa secrétaire depuis août 1949 et qui est de 38 ans sa cadette, le {{date}}. Valerie passa ses années de veuvage à préserver l'œuvre de son mari ; elle édite et annote les Lettres de T.S. Eliot ainsi que le facsimilé de The Waste Land.
Eliot meurt d'un emphysème à sa maison à Kensington à Londres, le {{date}}. Ses cendres sont déposées en l'église de Saint Michael dans le village de East Coker d'où les ancêtres d'Eliot étaient originaires avant d'émigrer aux États-Unis. Au deuxième anniversaire de sa disparition, une plaque commémorative est apposée au Coin des poètes dans l'Abbaye de Westminster.