Pendant une enfance paisible dans une famille de la petite bourgeoisie du {{10e}} arrondissement parisien, et alors qu'il s'ennuie à l'école{{refnec}}, un camarade de classe le pousse à l'écriture, d'abord sous forme de carnets. Il est diplômé de l'École supérieure de journalisme de Paris. Il part ensuite pour l'Amérique du Sud réaliser un reportage qu'il réussira plus tard à vendre à l'hebdomadaire L'Humanité Dimanche. Ses premières lectures lui forgent une certaine idée de l'importance du style : Mort à Crédit de Céline, Lumière d'août de Faulkner, L'Attrape-cœurs de Salinger{{refnec}}. Sa préférence va à la littérature américaine.
Il sera docker, magasinier chez Gallimard, vendeur, interviewer de Lucette Destouches, la veuve de Céline, pour Le Magazine littéraire{{refnec}}. C'est la nuit, dans une petite guérite d'autoroute, qu'il rédige son premier recueil de nouvelles, 50 contre 1. Le succès n'est pas immédiat, mais les romans qui suivent apportent un souffle nouveau{{refnec}}. L'adaptation au cinéma de 37°2 le matin lui apportera la popularité.
Antoine de Caunes lui présente plus tard Stephan Eicher, avec lequel Djian noue une profonde amitié. Il devient son parolier, au moins pour ses chansons en français (Déjeuner en paix, Pas d'ami comme toi, Tu ne me dois rien...). Il écrit les paroles de Ne reviens pas pour Johnny Hallyday en 2002, sur la musique de S. Eicher.
Il déménage souvent, a habité à Boston et à Florence ; il est aujourd'hui installé à Biarritz. Doggy Bag, dont le premier opus Saison 1 est sorti en 2005, entame une série littéraire en 6 saisons (6 livres) inspirée des séries télévisées américaines.
Il obtient le prix Interallié 2012 pour son livre « Oh... ».