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Yann Arthus-Bertrand est né dans la famille de médaillistes-joailliers, la maison Arthus-Bertrand, fondée au {{s-}} par Claude Arthus-Bertrand et Michel-Ange Marion. Parmi ses sœurs, Catherine est l'une de ses plus proches collaboratrices, tandis que Béatrice est sculptrice.
En 1963, âgé de 17 ans, il devient assistant réalisateur puis acteur de cinéma. Il joue entre autres aux côtés de Michèle Morgan dans Dis-moi qui tuer d'Étienne Périer en 1965 et dans OSS 117 prend des vacances de Pierre Kalfon en 1970.
En 1967, il abandonne le cinéma et {{précision nécessaire}} dans le centre de la France, au parc animalier du château de Saint-Augustin, à Château-sur-Allier.
En 1976, âgé de 30 ans, il part avec son épouse Anne vivre au Kenya dans le parc national Massaï Mara pour étudier le comportement d'une famille de lions qu'il photographie chaque jour pendant trois ans.
{{refsou}}. Parallèlement, il est pilote de montgolfière. C'est à ce moment qu'il découvrira la terre vue du ciel et qu'il s'initiera à la photographie aérienne.
En 1981, de retour en France, il publie le livre de photos Lions en 1983 et devient journaliste, reporter, photographe international spécialisé dans les grands reportages d'aventure, de sport, de nature, d'animaux et dans la photographie aérienne pour National Geographic, Figaro Magazine, Paris Match et Géo. Il couvre dix rallyes Paris-Dakar, et échappe par chance à la mort le {{date-}} en cédant sa place à Daniel Balavoine dans un hélicoptère qui s'écrasera quelques heures plus tard, réalise chaque année le livre du tournoi de Roland-Garros et photographie le salon de l'agriculture annuel de Paris. Il réalise également un reportage sur Dian Fossey et ses gorilles des montagnes au Rwanda. Il publie aussi des ouvrages traitant de la relation entre l'homme et l'animal, Chevaux et Bestiaux.
En 1991, il crée l'agence Altitude, {{refnec}}.
En 1994, avec le parrainage de l'Unesco, Yann Arthus-Bertrand entreprend de faire l'inventaire des plus beaux paysages du monde vus du ciel. Ce projet, intitulé La Terre vue du ciel, a comme credo : « Témoigner de la beauté du monde et tenter de protéger la Terre ». Il donnera naissance au livre du même nom, phénomène de l'édition, avec plus de 4 millions d'exemplaires vendus en 27 langues.
L'exposition de ces photos grand format en plein air, installée notamment sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris en 2000, ainsi qu'à Lyon, Rouen et Montréal, a été vue depuis dans une centaine de pays par plus de 200 millions de visiteurs.
Il est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts{{,}} en 2006 à l'occasion de la création d'une nouvelle section consacrée à la photographie.
En 2004, il réalise au Mans un cliché pour l'opération « 10000 Cœurs pour un Ruban Rouge », au profit de la lutte contre le SIDA au Mali. Près de 6000 personnes forment un cœur vu du ciel{{refnec}}.
De 2006 à 2011, Yann Arthus-Bertrand anime Vu du ciel, une émission de télévision sur France 2 consacrée à l'environnement. Elle est diffusée dans 49 pays.
Il est à l'origine du projet 7 milliards d'Autres, développé au sein de la Fondation GoodPlanet, dont le principe est d'aller à la rencontre des habitants du monde et d'en recueillir le témoignage. À cette date, plus de 6000 témoignages ont été filmés dans 84 pays.
Le {{date-}}, il crée la fondation reconnue d'utilité publique GoodPlanet et met en place Action carbone, un programme destiné à compenser les émissions de gaz à effet de serre engendrées par ses propres activités photographiques aériennes. Ce programme s'est ensuite étendu pour accompagner le public et les entreprises dans la réduction de leur impact sur le climat en finançant des projets sur les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et la lutte contre la déforestation.
La fondation GoodPlanet a pour mission de sensibiliser et éduquer le public à la protection de l’environnement. Elle incite à un mode de vie plus respectueux de la Terre et de ses habitants. Elle propose des solutions réalistes et optimistes et encourage chaque individu à s’engager pour la planète en s’appuyant sur une série de programmes pour « mettre l’écologie au cœur des consciences ».
En 2012, la Fondation GoodPlanet a lancé un programme de sensibilisation sur le thème des Océans. Avec un site Internet, un livre L’Homme et la mer, des expositions, il invite à mieux connaître les dessous de la « planète bleue » et les enjeux de préservation des écosystèmes marins.
Yann Arthus-Bertrand est également membre du comité d'administration de la Fondation Chirac, créée en 2008 par l'ancien chef de l’État français Jacques Chirac et dont certains des programmes touchent à l'écologie (eau et assainissement, désertification et déforestation). Il fait également partie du conseil d'administration du parc national de Port Cros, des amis du WWF, de la fondation France Télévision et de l'association France Parkinson.
Le {{date-}}, Yann Arthus-Bertrand s'est vu remettre le prix Georges-Pompidou qui récompense chaque année une personnalité de la culture française. Le {{date-}}, il a reçu le premier titre d'ambassadeur de bonne volonté du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), ainsi que le prix {{lang}} pour son engagement en faveur de l'environnement et ses actions de sensibilisation à l'égard du public et des enfants.
Charles Ruelle et Frédéric Neyrat dans la revue Labyrinthe accusent Yann Arthus-Bertrand de {{citation}}. Ces auteurs reprennent le qualificatif d'{{citation}} utilisé par la rédaction de La Décroissance pour qualifier des figures comme Yann Arthus-Bertrand, Nicolas Hulot, ou Albert de Monaco. Elle fustige notamment son rôle de photographe pour le Paris-Dakar pendant dix ans et son emploi régulier de l'hélicoptère qui lui vaut le surnom dhélicologiste{{,}}, mais elle lui reproche surtout de s'allier aux multinationales {{citation}}. Au sein du débat opposant croissance et décroissance, Yann Arthus-Bertrand a pris position pour cette dernière en estimant que {{citation}}.
Le Canard enchaîné dresse pour sa part le portrait d'un chef d'entreprise avisé et souligne qu'{{citation}}. {{refnec}}
Le soutien actif de Yann Arthus-Bertrand à la Coupe du monde de football de 2022 au Qatar a été sévèrement critiqué du fait de l'impact environnemental de celle-ci, les médias n'hésitant pas à faire le lien entre ce soutien et l'aide financière de la Fondation du Qatar à la production du film Home de Yann Arthus-Bertrand. Celui-ci reconnaît que « les accusations sont méritées dans le fond ». Il précise : {{citation}}.
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Son premier long métrage, Home, produit par Luc Besson et financé par le groupe PPR et la Fondation du Qatar, a été dévoilé le {{date-}} à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement (organisée par l'ONU depuis 1972) et diffusé en version de 90 minutes en première partie de soirée à la télévision puis en version longue sur le Champ-de-Mars à Paris. Il a également été diffusé au cinéma à tarif réduit et gratuitement sur YouTube. Il se veut un état des lieux de la planète et de l'attitude que l'humanité doit adopter pour y faire face. Ce film a été vu par près de 600 millions de personnes dans plus d'une centaine de pays. Le journal Le Monde parle d'un {{citation}} pour le lancement du film.
En 2011, Yann Arthus-Bertrand a réalisé deux films courts pour les Nations-Unies, le premier pour l’année internationale des forêts et le second sur la désertification, tous deux projetés lors des assemblées générales{{refnec}}.
Cette même année, il crée Hope Production, société à but non lucratif. C’est au sein de cette société de production qu’il a réalisé avec Thierry Piantanida et Baptiste Rouget-Luchaire le film La Soif du monde, projeté en avant-première au {{6e}} forum mondial de l’eau et diffusé en première partie de soirée à la télévision le {{date-}}. Toujours au sein de Hope Production, Yann a réalisé avec Michael Pitiot le film Planète Océan qui a été présenté en avant-première en juin 2012 à Rio+20, lors du sommet mondial de l’Environnement des Nations Unies.
En 2013, Yann Arthus-Bertrand entame le tournage de son nouveau film, Human.
La participation de mécènes pour le financement des films produits permet que ces derniers soient mis à disposition gratuite des ONG, des associations et des écoles dans le cadre de programmes d’éducation à l’environnement.