La navigatrice Florence Arthaud est la fille de Jacques Arthaud, directeur de la maison d'édition grenobloise Arthaud durant les années 1970, qui a édité notamment les récits de Bernard Moitessier et d'Éric Tabarly{{,}}. Elle grandit dans le cocon d'une famille issue de la haute bourgeoisie, et elle eut donc accès très jeune à des séjours vers la mer Méditerranée, ou l'océan Atlantique, tout comme des accès à des voiliers{{refnec}}. Elle commence très jeune à naviguer avec son frère Jean-Marie et son père, elle s'aguerrit au club de voile d’Antibes. En 1974, à 17 ans, Florence Arthaud est victime d'un grave accident de voiture, soldé par un coma et une paralysie. Elle reste six mois à l'hôpital et met deux ans à se remettre complètement{{,}}.
Pendant sa convalescence, elle effectue sa première traversée de l'Atlantique à 18 ans avec Jean-Claude Parisis{{,}}.
Florence Arthaud prend part à la Route du Rhum dès la première édition, qui a lieu en 1978, et se classe {{11e}}. En 1986, elle se déroute pour porter assistance à Loïc Caradec. Elle retrouvera le catamaran Royale retourné sans trace du marin{{,}}. Le promoteur immobilier Christian Garrel finance la construction de son trimaran Pierre {{Ier}} de Serbie. En août 1990, elle s'attaque au record de la traversée de l'Atlantique Nord à la voile en solitaire, détenu par Bruno Peyron. En 9 jours 21 heures et 42 minutes, elle améliore la performance de près de deux jours. En novembre de la même année, elle remporte la Route du Rhum, rejoignant Pointe-à-Pitre après 14 jours 10 heures et 10 minutes{{,}}. Elle ne parvient toutefois pas à faire construire un nouveau trimaran, en raison de la crise immobilière dont souffre son sponsor{{,}}.
En 1997, Arthaud remporte la Transpacifique comme équipière de Bruno Peyron et dispute la solitaire du Figaro. En 2002, elle souhaite s'attaquer au record du tour du monde en solitaire et tente de rassembler des fonds pour racheter le trimaran Sport-Elec, sur lequel a couru Olivier de Kersauson. Elle participe en 2004 à la transat en double Lorient-Saint-Barth avec Lionel Péan. Elle court avec Luc Poupon, le frère de Philippe Poupon, ils participent, en 2006, à l'Odyssée Cannes - Istanbul sur monotype Bénéteau Figaro II. L'année suivante, ils disputent la Transat Jacques-Vabre sur un Class40.
En 2010 pour le vingtième anniversaire de sa victoire, elle ne réussit pas à trouver de sponsor : {{citation}}.