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Née Christine Pierrette Marie-Clotilde Schwartz, Christine Angot passe son enfance à Châteauroux, avec sa mère, Rachel Schwartz, et sa grand-mère. Son père, traducteur auprès des institutions européennes, a quitté le foyer familial avant sa naissance.
Il ne la reconnaîtra officiellement que lorsqu'elle aura 14 ans. Elle prend alors le nom d'Angot. Elle quitte Châteauroux et s'installe à Reims avec sa mère. Après son baccalauréat, obtenu dans un lycée privé de jeunes filles, elle entame des études d'anglais et de droit. Elle obtient alors un DEA de droit international public, puis se spécialise en droit européen au Collège d'Europe à Bruges.
Christine Angot se désintéresse alors de ses études et commence ses premières années d'écriture : {{citation bloc}} Dès lors, pendant six ans (elle est mariée, mère d'une petite fille et réside à Nice), ses manuscrits lui sont retournés par les maisons d'édition à qui elle propose ses textes. Elle ne publie son premier roman, Vu du ciel, qu'en 1990 chez Gallimard dans la collection « L'Arpenteur ». Ce roman et les deux suivants, Not to be et Léonore, toujours connaissent une faible résonance médiatique et se vendent peu. Son quatrième manuscrit, Interview, est refusé par son éditeur. Christine Angot quitte la maison Gallimard à la suite d'un rapport de lecture qui lui est défavorable : {{citation_bloc}} Elle intègre alors la maison Fayard puis les éditions Stock, où elle est éditée par Jean-Marc Roberts.
Christine Angot est propulsée sur le devant de la scène littéraire en 1999 avec la publication de L'Inceste qui défraie la chronique littéraire et qui se vendra à près de 50000 exemplaires.
Au début des années 2000, elle tient une chronique récurrente dans Epok (magazine mensuel de la Fnac) : « Le mot d'Angot ». Elle y mêle alors traitement de l'actualité culturelle et écriture plus personnelle.
En 2005, elle obtient le prix France Culture pour Les Désaxés et Une partie du cœur.
En 2006, elle quitte les éditions Stock pour la maison Flammarion où elle publie Rendez-vous qui obtient le prix de Flore. La même année, elle intervient régulièrement dans l'émission Campus, animée par Guillaume Durand sur France 2. Elle intègre par la suite les éditions du Seuil en 2008. Ce dernier transfert est largement médiatisé au vu de la somme déboursée par la maison d'édition : {{unité}}.
En 2011, Christine Angot fait son retour chez Flammarion, où elle publie Les Petits. À partir de la même année, elle fait partie du jury du prix Saint-Germain qu'elle préside en 2012.
En 2012, elle obtient le prix Sade pour Une semaine de vacances, court roman qui fait scandale. Son éditeur, Flammarion, avait pourtant annoncé qu'il ne souhaitait pas qu'elle reçoive ce prix, notamment pour lui donner plus de chances d'en obtenir un autre plus prestigieux. Elle refuse le prix, dans une lettre au président du jury, Emmanuel Pierrat, en expliquant : {{citation}}
En 2013, durant le Festival d'Avignon, Christine Angot, accompagnée de comédiens, propose des lectures, mises en scènes et conversation autour de ses œuvres, dans la cour du musée Calvet. Le programme est retransmis sur France Culture sous le titre Une semaine de vacances avec Christine Angot. La même année, le Théâtre Sorano lui est confié et propose, durant une semaine, des rencontres, des lectures et des projections autour de son œuvre.
En juillet 2014, elle fait partie des signataires d'une lettre ouverte adressée au président de la République, publiée dans Libération, qui s'oppose à la gestation pour autrui{{,}}.
À partir de 2013, elle se produit régulièrement à la Maison de la poésie où elle propose notamment des lectures et conférences autour de ses livres et des lectures d'œuvres d'autres écrivains comme Marguerite Duras.
Après avoir quitté Nice pour Montpellier, Christine Angot réside aujourd'hui à Paris. Depuis 2007, l'agent littéraire Andrew Wylie travaille pour elle.
En 2008, à la suite de la publication du Marché des amants, Christine Angot se voit obligée de dédommager, après accord, à hauteur de {{unité}}, Élise Bidoit (ex-femme de son nouveau compagnon), qui a reconnu une partie de sa situation personnelle transcrite dans l'œuvre.
En 2011, lors de la publication du roman Les Petits, Élise Bidoit accuse à nouveau Christine Angot d'atteinte à sa vie privée et familiale et décide d'attaquer l'auteur en justice. Cette dernière comparait le {{date}} pour atteinte à la vie privée{{,}}{{,}}. Elle est condamnée, conjointement avec son éditeur, le {{date}} à verser {{euro}} de dommages et intérêts à Elise Bidoit.