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Hulot, Nicolas (1955-....)

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Biographie

Il est le fils de Monique Marguerite Marie Hulot, née Moulun, mère au foyer, née le 30 janvier 1929 à Sens, devenue visiteuse médicale et de Philippe Marie Joseph Hulot, né le 12 juin 1929 à Paris, chercheur d'or au Venezuela puis chef d'entreprise dans la confiserie à Paris, et dans le commerce de plantes à Nice. Il a un frère, Gonzague, et une sœur, Béatrice.

Son grand-père paternel, architecte, vivait dans le même immeuble que le cinéaste Jacques Tati, lequel s'en serait inspiré pour créer le personnage de Monsieur Hulot. Il suivit quelques trimestres de ses études au lycée Saint-Jean de Passy dans le {{16e}} arrondissement de Paris ; il dit avoir trouvé l'ambiance de ce lycée austère.

Le grand-père paternel de Monique Hulot, Georges Moulun, était un riche industriel qui tira sa fortune de la construction des premiers barrages hydroélectriques français, et qui fit faillite après la crise de 1929.

Philippe Hulot meurt d'un cancer et laisse une famille de trois enfants alors que Nicolas Hulot a tout juste 15 ans. Son frère, Gonzague, se suicide le soir de Noël, alors que Nicolas Hulot a seulement 19 ans. C'est lui qui découvrit le corps de son frère, mais, voulant préserver sa mère, il préféra n'en parler que le lendemain matin.

Nicolas Hulot participa au deuxième rallye Paris-Dakar en 1980 et se classa deuxième en catégorie camions (admise alors pour la première fois) avec René Metge pilote et Thierry De Saulieu copilote.

De 1986 à 1992, Nicolas Hulot partage la vie de Dominique Cantien, directrice des variétés à TF1 (de 1987 à 1994) et productrice de l'émission Ushuaïa. Il s'est marié le 3 septembre 1993 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) avec Isabelle Patissier, double championne du monde d'escalade, dont il divorce le 9 avril 1996. Il s'est remarié à Viens (Vaucluse) le 5 octobre 2002 avec Florence Lasserre, la mère de ses deux fils, Nelson et Titouan, et ancienne conseillère municipale de Saint-Lunaire.

Photographe

Nicolas Hulot souhaite gagner sa vie très vite. Successivement plagiste, moniteur de voile, serveur, puis photo-reporter, il est engagé en 1973 par Gökşin Sipahioğlu, fondateur de l'agence de presse Sipa. En 1976, il part pour le Guatemala, après le tremblement de terre qui a fait 20000 morts. La même année, grâce à un ami, il part en reportage en Afrique du Sud avec le navigateur Éric Tabarly. En 1977, il est en Rhodésie, en pleine guerre d'indépendance et interviewe Ian Smith, le Premier ministre. En 1978, après l'enlèvement du baron Empain, il planque pendant 46 jours dans une voiture devant son domicile, mais s'absente au moment où le baron est libéré par ses ravisseurs et manque le cliché espéré. Le {{date}}, il refuse de photographier la mort de Jacques Mesrine alors qu'il est parmi les premiers sur les lieux de la fusillade.

Carrière dans l'audiovisuel

Nicolas Hulot commence sa carrière dans les médias à la radio. C'est Patrice Blanc-Francard qui le fait connaître sur les ondes de France Inter. Il fait ses débuts à la télévision dans une émission pour enfants Les Visiteurs du mercredi, en 1980, avant Les Pieds au mur (1982-1983). Puis, il se fait connaître comme animateur-reporter en soirée sur France Inter sur des événements moto, sa chronique s'appelle La poignée dans le coin.

Dès 1987, il présente l'émission télévisée Ushuaïa, le magazine de l'extrême, diffusée sur TF1. Il devient grâce à cette émission un familier des téléspectateurs et un des grands porte-parole français de la sauvegarde de la nature de ces 20 dernières années. Le 29 décembre 2011, TF1 et Nicolas Hulot annoncent la fin du contrat qui les liait. Quatre épisodes seront cependant encore diffusés, jusqu'en avril 2012 où l’émission prend fin.

En 1996, il présente Opération Okavango sur TF1.

En 2005, un sondage le hisse à la {{60e}} place dans l'émission télévisée Le plus grand Français de tous les temps.

Il est l'inspirateur de la nouvelle chaîne Ushuaïa TV, lancée sur le câble en mars 2005 et appartenant au Groupe TF1.

Le magazine mensuel Ushuaïa voit le jour en 2006.

La Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme

{{Article connexe}} Il crée en 1990 la Fondation Ushuaïa (d'où son attribution du prix André-de-Saint-Sauveur en 1991 par l'Académie des sports, prix en faveur d'exploits sportifs exceptionnels et de caractères originaux), qui devient en janvier 1995 la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme (reconnue d'utilité publique en 1996) dont il est toujours président.

En février-mars 1992, Nicolas Hulot et Gérard Feldzer expérimentent le dirigeable de Didier Costes avec sa dérive flottante appelée « chien de mer ». L'année suivante, en mars 1993, ils tentent la traversée de l'Atlantique depuis l'Espagne en dirigeable à pédales à propulsion électrique d'origine solaire et musculaire (pédaliers). Cette tentative échoue cependant après {{unité}}, non loin des îles du Cap vert{{,}}{{,}}.

Depuis, les projets et les partenariats n'ont cessé de se développer. Ses « partenaires fondateurs » sont EDF, l'Oréal et TF1.

Par exemple, depuis 2006, le Muséum national d'histoire naturelle et l’association Noé Conservation, en partenariat avec la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme, organisent chaque année des événements ludiques dans le but de rapprocher l'humain de la biodiversité.

Après avoir travaillé aux côtés des enfants et des enseignants, en 2005, la Fondation Nicolas-Hulot et l'Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) lancent l’opération « Défi pour la Terre ». Elles invitent le public, les collectivités ou les entreprises à être dans les gestes de la vie quotidienne, plus respectueux de l’environnement.

En 2009, la Fondation franchit une nouvelle étape en lançant la campagne ÉVOLUTION, Chapitre 2. « Face au carrefour de crises écologique, sociale, financière, la Fondation Nicolas Hulot invite chacun à se projeter dans l'avenir, à oser l’inédit pour bâtir autre chose, ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire individuelle et collective. Avec le Comité de Veille Écologique, la Fondation entend participer à sa mesure à ce grand défi, en encourageant la volonté d’agir et en mettant au débat des pistes de réflexion pour construire demain autrement. »

En janvier 2013, la fondation lance un think tank de la transition écologique.

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