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Français par son père et luxembourgeois par sa mère, Stéphane Bern passe son baccalauréat au lycée Carnot à Paris. En 1985, il sort diplômé de l'École supérieure de commerce de Lyon.
Vers l'âge de 16-{{nombre}}, il est hôte d'accueil au château de Versailles.
De 1985 à 1987, Stéphane Bern est le rédacteur en chef du magazine Dynastie ; en 1987, il collabore au magazine Voici, puis en 1988 devient journaliste à Jours de France. Depuis 1999, il est rédacteur en chef adjoint (rubrique « Événements ») du magazine Madame Figaro.
De 1992 à 1997, Stéphane Bern assure une chronique radiophonique sur des familles royales d'Europe sur l'antenne d'Europe 1, avant de rejoindre RTL pour participer à l'émission Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard. En 2000, il produit et anime l'émission Le Fou du roi sur l'antenne de France Inter (11 h - 12 h 30), et dont les chroniqueurs-vedette sont, entre autres, Didier Porte (jusqu'à début juillet 2010) et Daniel Morin.
Après onze années passées à la tête du Fou du roi, il rejoint à la rentrée 2011 la station RTL pour animer l'émission À la bonne heure (11 h - 12 h 30), dont la plupart des chroniqueurs sont issus de l'émission Le Fou du roi (Alix Girod de l'Ain, Régis Mailhot, Éric Dussart, Patrice Carmouze, Joëlle Goron, Didier Porte, etc.).
Stéphane Bern débute à la télévision en 1994 en tant que chroniqueur à TF1. Il participe à plusieurs émissions de télévision de divertissement, dont Famille je vous aime de 1994 a 1996, les Échos de Stars de 1995 a 1996, Les Grosses Têtes de 1996 a 1997 et Boulevard des célébrités en 1997.
Depuis toujours de conviction royaliste, Stéphane Bern entre à {{nombre}} à la Nouvelle Action royaliste, mais en est exclu en 1999{{,}} pour avoir rendu compte dans Le Figaro de la dilapidation de l'héritage du comte de Paris.
Il est par ailleurs membre du conseil d'administration de la Fondation Saint-Louis, qui met à la disposition de la nation les biens ayant appartenu autrefois à la Famille d'Orléans et à la Maison de France, dont le chef est le prince Henri d'Orléans, comte de Paris et « duc de France », prétendant à la Couronne de France. Il fut aussi présent au mariage du fils de ce dernier, le « duc de Vendôme » et « dauphin de France » Jean d'Orléans, avec la princesse Philomena, à Senlis.
Il fut conseiller municipal du {{9e}} arrondissement de Paris de 1999 à 2001 (à la suite de la démission d'un conseiller RPR, le maire de cet arrondissement est Gabriel Kaspereit, un ami de son père). Il termine son mandat déçu par cette équipe et en conséquence décide de soutenir Jacques Bravo, la tête de liste socialiste de cet arrondissement.
En 2003, le maire de Paris Bertrand Delanoë le nomme président du conservatoire de musique du {{9e}} arrondissement de Paris : le centre international Nadia et Lili Boulanger.
Membre depuis sa création en janvier 2001 de l'Académie Grévin, dont il est devenu le président en avril 2014 succédant à Bernard Pivot, il a inauguré le 10 mars 2008 son double en cire du musée Grévin, installé à côté de celui de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni.
Stéphane Bern est aussi membre du cercle de l'Union interalliée, et membre des jurys du Prix Oscar Wilde, du Prix Hugues Capet, du Prix Palatine du roman historique et du « Prix Grand Siècle - Laurent-Perrier » (une marque de champagne).
Dans un entretien au journal Libération en 2016, il reconnaît au sujet de son émission phare Secrets d'histoire que les audiences contribuent à motiver des choix éditoriaux favorisant les sujets royaux, mais il estime que ces derniers doivent servir d'embrayeurs d'intérêt pour l'Histoire dans sa diversité, parlant de « devoir citoyen » : « on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Si vous voulez toucher 5 millions de personnes, vous ne pouvez pas faire de la dialectique historique. Je suis persuadé que ce qui rend l’histoire accessible, c’est que vous retrouvez les passions humaines, l’amour, le sexe, le pouvoir et l’argent. Les gens ont besoin de s’identifier. C’est juste une porte d’entrée mais j’ai conscience que c’est parcellaire ». Dans le même entretien, il prend notamment position en faveur de l'accueil des migrants, qui pour lui sont un atout pour relever les campagnes et sauver le patrimoine rural.
En 2013, Stéphane Bern signe le manifeste intitulé {{Citation}}, déclarant que bien qu'étant « gay », il n'envisage pas de se marier, revendiquant {{Citation}}.
Il dénonce également le double langage de Jean-François Copé, alors président de l'UMP, qui participe aux manifestations françaises contre le mariage homosexuel en 2013 tout en s'y étant déclaré, selon lui, favorable à titre privé{{,}}.
Stéphane Bern photographié par le Studio Harcourt en 2005.
Alors qu'en 2005 Stéphane Bern intente un procès au magazine L'Expansion pour avoir évoqué son homosexualité, il fait son coming out dans le magazine Têtu en octobre 2009, puis le 6 novembre suivant dans l'émission Vie privée, vie publique présentée par Mireille Dumas.
En {{date-}}, Stéphane Bern se porte acquéreur de l'Ancien collège royal et militaire de Thiron-Gardais (Eure-et-Loir), vendu par le conseil général, pour le restaurer, le réhabiliter et ouvrir au public un musée consacré aux collèges royaux de France. Bâti en 1630 par les Bénédictins de l'Abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron, il devint collège royal et militaire en 1776 jusqu'à sa fermeture à la Révolution française en 1793. {{clr}}