Le quartier de {{lang}}, dans le district de {{lang}} à Londres.
Gary Leonard Oldman est né en 1958 dans le quartier de {{lang}}, au sud-est de Londres, en Angleterre, de Kathleen, une mère au foyer irlandaise, et de Len Oldman, un ancien marin ayant travaillé comme soudeur. D'après l'acteur, son père était un alcoolique violent qui a quitté sa mère lorsqu'Oldman n'avait que sept ans. Ce départ est pour lui un choc, et, élevé par sa mère et ses deux grandes sœurs, il lui manque une présence masculine, en particulier quand ces dernières se marient et quittent la maison. Il passe alors de longues heures seul, s'évadant dans son imagination en se déguisant et en jouant la comédie, afin de s'éloigner par la pensée de {{lang}} et de sa misère.
Malcolm McDowell, l'acteur qui lui a donné envie de faire de la comédie
Peu concerné par l'école, il est sans cesse rabroué par ses professeurs dont il se rappelle les paroles : {{Citation}}. Scolarisé à l'école de garçons du sud-est de Londres (la {{lang}}) à Deptford, il la quitte finalement à 16 ans. Il n'est pas bête, mais est inspiré par ce qui l'intéresse, c'est-à-dire la boxe, le football, et la musique : chanteur et pianiste accompli, il est fan autant des {{lang}} que de {{lang}} ou de Chopin. Et il est bien sûr déjà passionné par la comédie.
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Il renonce à la musique pour poursuivre une carrière d'acteur. Cette décision est inspirée par la prestation de Malcolm McDowell en 1970 dans le film {{lang}}. McDowell y interprète un paralysé dont l'accident n'a pas entamé la volonté de vivre, en dépit de la colère qui l'habite. Le jeu de l'acteur exprime les sentiments d'Oldman : l'abandon, la colère, l'aliénation et l'emprisonnement.
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Son objectif clairement défini, Gary Oldman travaille comme vendeur dans un magasin de sport avant d'intégrer le {{lang}} à Londres, un théâtre-école spécialisé dans l'enseignement du théâtre auprès des jeunes du quartier. Mais cette expérience, trop proche géographiquement et sociologiquement de son quartier natal, est un échec car situé dans le même district de {{lang}} que {{lang}}, quartier de la pauvreté, de l'alcool, des drogues et des gangs. Il tente alors de rejoindre la {{lang}} (RADA), l'une des plus vieilles écoles d'art dramatique du Royaume-Uni, qui délivre notamment le prestigieux {{lang}}. Celle-ci refuse sa candidature, lui conseillant de {{Citation}}
Sur les conseils de son professeur Roger Williams, il s'inscrit finalement au {{lang}} dans le {{lang}}, une école d'art dramatique. Grâce à la bourse que l'école lui accorde, il peut suivre les cours sans l'aide financière de sa mère jusqu'à l'obtention de son diplôme d'art dramatique ({{lang}}) en 1979, à l'âge de 21 ans{{,}} et rejoint rapidement le {{lang}} de {{lang}}.
En 1980, il entre au {{lang}} de Glasgow, où il étudie le mime et la {{lang}} et joue dans les pièces Massacre à Paris, {{lang}}, ainsi que Chinchilla et Une perte de temps, écrites par le directeur du {{lang}}, Robert David MacDonald, participant à la tournée européenne et sud-américaine du théâtre.
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Après une représentation de Conférence au sommet ({{lang}}, en 1982), également écrite par Robert David MacDonald, au {{lang}} à Londres, Gary Oldman entre en 1983 dans la troupe du {{lang}}, grâce à laquelle il gagne une certaine réputation. Il intègre ainsi la prestigieuse {{lang}} en 1984. Parmi les pièces dans lesquelles il joue, on peut noter Le Locataire ({{lang}}, en 1983), écrite par Joe Orton, trois pièces du célèbre dramaturge britannique Edward Bond, Les Noces du pape ({{lang}}, en 1984), Sauvés ({{lang}}, en 1984) et Pièces de guerre ({{lang}}, en 1985), ainsi que la controversée pièce de Caryl Churchill, en 1987, {{lang}}, sur le monde financier de Londres au début des années 1980.
Excellent dans un répertoire classique, le jeune espoir du théâtre anglais acquiert une totale reconnaissance auprès de la profession et du public, doublée de plusieurs récompenses, dont le {{lang}} du jeune espoir le plus prometteur en 1985, décerné par le magazine Time Out, et le {{lang}} du meilleur acteur (partagé avec Anthony Hopkins) pour son interprétation de Scopey, dans Les Noces du pape.
Le cinéma devient son principal objectif, et il bénéficie déjà de plusieurs expériences devant la caméra au début des années 1980. En 1982, il obtient un petit rôle dans le film {{lang}} de Colin Gregg, son premier rôle au cinéma.
Il joue ensuite dans trois téléfilms : {{lang}} (1984), de Mike Leigh, aux côtés de Tim Roth et Alfred Molina, {{lang}} (1984) de John Gorrie et {{lang}} (1986) de Les Blair. On peut également l'apercevoir dans la seconde saison de la série pour enfants {{lang}} (1984).
Mais jusqu'à sa rencontre avec Alex Cox, réalisateur de Sid et Nancy (1986), il continue surtout à apparaître sur scène, notamment au {{lang}}.
Remarqué sur les planches pour Pièces de guerre ({{lang}}) en 1985 par Alex Cox, alors au sommet pour La Mort en prime ({{lang}}), film culte réalisé en 1984, Gary Oldman obtient une audition pour le rôle principal de Sid et Nancy ({{lang}}), qu'il obtient finalement à la place de Daniel Day-Lewis.
Le film raconte l'histoire de Sid Vicious dans son groupe des {{lang}}, rencontrant un certain succès en dépit de la vindicte mondiale envers le mouvement punk rock, ainsi que sa relation avec sa petite-amie américaine Nancy Spungen (Chloe Webb), une histoire d'amour qui va finir par une surdose et une mort sanglante. Ce personnage singulier et extrême, deux qualificatifs qui lui correspondent, qu'il joue avec justesse, permettra à Gary Oldman de gravir les marches du succès.
Pour son interprétation du chanteur et bassiste, Gary Oldman interroge la mère du défunt Sid Vicious, qui, en plus de nombreuses informations utiles sur ses habitudes, lui offre le collier et le bracelet en cuir de son fils, qu'il porte tout au long du tournage. Pour imiter la silhouette efflanquée et l'addiction de Sid Vicious, Oldman rencontre des toxicomanes et va même jusqu'à perdre plus de {{Unité}} ({{Unité}}) grâce à un régime si draconien qu'il dut être hospitalisé.
Le film rencontre un bon accueil du public et des critiques. Roger Ebert, le célèbre critique américain, écrit dans sa rubrique pour le {{lang}}, que Alex Cox et son équipe {{Citation}}. Dans un article sur Gary Oldman, il qualifie le couple du film (Sid Vicious et Nancy Spungen) de {{Citation}}
En revanche, certains proches de Sid Vicious, en particulier le chanteur principal des {{lang}}, Johnny Rotten (de son vrai nom John Lydon), considèrent que le film est une atteinte à la mémoire du jeune homme :
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Le magazine {{lang}} de février 2007 classe Gary Oldman {{8e}} de sa liste des {{lang}}, décrivant son interprétation de {{Citation}}. Il est aussi classé {{62e}} des 100 meilleurs rôles de tous les temps par le magazine Première dans sa version américaine. Il obtient enfin pour ce rôle l'{{lang}} du nouveau venu le plus prometteur.
En 1987, il interprète le dramaturge britannique controversé Joe Orton dans le film de Stephen Frears, {{lang}}. Il avait d'ailleurs joué en 1983 dans la pièce Le Locataire ({{lang}}) écrite par Orton en 1963. Roger Ebert écrit à propos d'Oldman qu'il est {{Citation}}. Il est d'ailleurs nommé pour le BAFTA du meilleur acteur, finalement remporté par Sean Connery dans Le Nom de la rose. Le film est également présenté au Festival de Cannes en 1997 en sélection officielle.
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En 1988 à la télévision, il se fait remarquer dans {{lang}}, le film du réalisateur britannique Alan Clarke, célèbre pour son style plein de tendresse en dépit des sujets graves (la misère sociale au Royaume-Uni en particulier) qu'il filme. Aux côtés de sa future femme Lesley Manville, Gary Oldman interprète un hooligan radical, pour qui la violence qu'il rencontre dans les stades de football est une échappatoire à sa vie monotone.
La même année, Gary Oldman est à l'affiche de plusieurs films sans succès, pour la plupart des thrillers ({{lang}}, de Nicolas Roeg, ou La Loi criminelle ({{lang}}) de Martin Campbell avec Kevin Bacon en 1988), et, lors d'une seconde collaboration avec Colin Gregg, rencontré pour {{lang}}, il joue dans {{lang}}. Il reste marginal.
Il joue malgré tout un vétéran de la guerre dans Chattahoochee en 1989, torturé en prison avec Dennis Hopper et le fameux Rosencrantz dans Rosencrantz et Guildenstern sont morts en 1990, aux côtés de Tim Roth et Richard Dreyfuss. Fondé sur les personnages mineurs de la pièce de William Shakespeare Hamlet, le film est réalisé par Tom Stoppard et adapté de la pièce éponyme ({{lang}}) qu'il a écrite. Il est nommé au Film Independant's Spirit Award de la meilleure prestation masculine, remporté par River Phoenix pour son rôle dans {{lang}}.
À la fin des années 1980, et avant son départ pour Hollywood, il est considéré comme étant l'une des figures de proue de la nouvelle génération d'acteurs britanniques, comme l'étaient alors également Tim Roth, Bruce Payne, Colin Firth, Paul McGann, Rupert Everett, Miranda Richardson ou Daniel Day-Lewis, collectivement qualifiés de « {{lang}} » par certains médias anglo-saxons{{,}}.
En 1990, il fait ses premiers pas aux États-Unis dans Les Anges de la nuit ({{lang}}), réalisé par Phil Joanou, aux côtés de Sean Penn, de sa future femme Robin Wright, et de Ed Harris. Sean Penn y joue un officier de police qui retourne après des années dans son quartier natal de {{lang}}, à New York, et retrouve son ami d'enfance, Jackie Flannery (Oldman), dont le frère (Ed Harris) est le chef de la mafia irlandaise, qu'il a pour mission d'infiltrer.
La même année, il fait une apparition mineure dans le film de Philip Kaufman, Henry et June. Dans ce film, sa femme de l'époque, Uma Thurman, interprète June Miller, femme de Henry Miller, séduit par l'écrivaine Anaïs Nin.
Lee Harvey Oswald lors de son arrestation le {{date}}.
C'est en 1991 qu'Oliver Stone lui propose de tenir le rôle de Lee Harvey Oswald, l'assassin présumé de John Fitzgerald Kennedy, aux côtés de Kevin Costner, Tommy Lee Jones, Michael Rooker, Kevin Bacon et Donald Sutherland dans JFK. Ce rôle difficile qui fouille dans l'histoire douloureuse de l'Amérique lui vaut enfin une totale crédibilité et les faveurs des plus grands. En interprétant la {{Citation}} de la société américaine, Gary Oldman trouve le moyen de se faire connaître, et son jeu fut tellement crédible, si inspiré du personnage réel, que certains spectateurs ont pensé que certaines des scènes dans lesquelles il jouait étaient en fait des images d'archive :
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Il rencontre Marina veuve d'Oswald et questionne de nombreux théoriciens du complot pour se préparer au rôle. Le tournage est éprouvant, Oliver Stone le maintenant à l'écart de l'équipe du film afin qu'il reste le personnage sur et hors scène. Deux années plus tard, il participe sur la chaîne {{lang}} à un documentaire de la série {{lang}} sur la théorie de la conspiration développée par Stone dans son film. Intitulé {{lang}}, Oldman y prête sa voix au meurtrier présumé en lisant ses propres journaux.
L'année suivante, Francis Ford Coppola assoit la réputation d'Oldman en lui confiant le rôle titre dans le baroque Dracula ({{lang}}) aux côtés d'Anthony Hopkins et de Winona Ryder, l'adaptation la plus rentable de l'œuvre de Bram Stoker, écrite en 1897. Interprétant le personnage cruel et tourmenté du Comte Dracula, il traverse tout au long du film différents états : de l'angoisse à la colère, de la colère à l'espoir et de l'espoir à l'abattement lorsqu'il découvre que pour l'aimer, il doit faire subir à sa bien-aimée les mêmes tourments qu'il a endurés. En dépit des tumultes de sa vie personnelle, de son divorce d'avec Uma Thurman aux nombreuses altercations avec Coppola sur leur approche différente du personnage, sa prestation est considérée par beaucoup comme un classique du genre, et reconnue par l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur, qui lui remet le {{lang}} du meilleur acteur en 1993. Il est également nommé avec Winona Ryder pour le {{lang}} du meilleur baiser.
Ces deux {{lang}} sont les premiers films à succès de Gary Oldman, rapportant chacun plus de deux cent millions de dollars au box-office mondial, et ayant fait respectivement {{unité}} pour JFK et {{unité}} pour Dracula en France.
On le retrouve en 1993 dans {{lang}} de Tony Scott, aux côtés de Christian Slater et Patricia Arquette dans le rôle du proxénète Drexl Spivey. Correspondant à l'idée que Tarantino, scénariste du film, se faisait du personnage psychotique de Spivey, Oldman apporte même des idées de son récent tournage de Dracula. Ayant dû endurer cinq heures de maquillage chaque jour pour le rôle du Comte Drakul, il ajoute à son costume de Drexl Spivey un œil laiteux, des dents en or et des dreadlocks. Enfin, le jargon particulier par lequel il s'exprime, celui d'un jamaïcain blanc voulant être noir, trouve son origine dans les quartiers de Londres d'où il est originaire.
On remarque également en 1993 sa participation à la série télévisée {{lang}} diffusée sur {{lang}}. Recueil d'histoires noires se passant à Los Angeles dans les années 1940 à 1950, il se retrouve aux côtés de nombreuses figures du cinéma, telles que Peter Berg, Benicio del Toro, Danny Glover, Tom Hanks, Christopher Lloyd, Isabella Rossellini, Kiefer Sutherland, Tom Cruise, Alfonso Cuarón, Phil Joanou ou Steven Soderbergh. Dans le premier épisode, {{lang}}, l'inspecteur endurci Pat Kelley (Oldman) est appelé pour enquêter sur un meurtre et découvre que c'est son épouse Delia (Gabrielle Anwar) qui a en fait été assassinée.
La même année, il est à l'affiche de {{lang}}, interprétant un flic perdu et ayant fait de mauvais choix, qui trompe sa femme Annabella Sciorra pour Juliette Lewis, pour finalement tomber entre les griffes d'une dangereuse mafieuse russe, jouée par Lena Olin.
Oldman est également membre du jury du Festival de Cannes du 13 au 24 mai 1993, sous la présidence du réalisateur français Louis Malle, aux côtés, entre autres, de Claudia Cardinale et d'Emir Kusturica.
Cinquième Élément]].
En 1994, sous la direction de Luc Besson dans Léon il incarne Norman Stansfield, un flic sadique, cocaïnomane et corrompu. Traqué par la jeune Mathilda (Natalie Portman) et son mentor Léon, incarné par Jean Reno (aux prémices de sa carrière américaine), pour venger sa famille assassinée par Stansfield et ses hommes, c'est un rôle violent qui confirme Gary Oldman dans le registre des {{Citation}}
En 1997, Luc Besson lui offre le rôle d'un autre méchant original dans Le Cinquième Élément ({{lang}}), celui du chef d'entreprise inter-galactique Zorg prêt à tout pour retrouver les cinq éléments, seul remède au Mal qui menace d'annihiler la Terre. Oldman, dans des costumes dessinés par Jean-Paul Gaultier, crée un personnage diabolique et amoral qui ne s'intéresse qu'à sa fortune personnelle, et qui n'hésite pas à se salir les mains lorsque ses mercenaires échouent dans leur mission. Bruce Willis, interprète de Korben Dallas, héros du film avec Milla Jovovich, affirme dans une interview que {{Citation}}, bien que les deux acteurs n'aient que quatre secondes à l'écran en commun. Le film fait l'ouverture du Festival de Cannes 1997 (hors compétition), au cours duquel est également présenté en compétition Ne pas avaler, le film réalisé la même année par Gary Oldman.
Succès public, Le Cinquième Élément est numéro un au box-office français de l'année 1997, avec {{Unité}} en France et fait un total de {{Unité}} au niveau mondial pour un budget initial de {{Unité}}.
Entre temps, Gary Oldman participe à cinq films plus ou moins remarqués. La même année que Léon, il interpréta le fameux Beethoven dans Ludwig van B. ({{lang}}) de Bernard Rose, aux côtés d'Isabella Rossellini.
En 1995, un nouveau rôle de méchant lui est proposé dans Meurtre à Alcatraz ({{lang}}). Il joue le sadique directeur de la célèbre prison, Milton Glenn, bourreau de Henri Young (Kevin Bacon, déjà rencontré dans La Loi criminelle et JFK), et accusé par le jeune avocat James Stamphill (Christian Slater). La même année, il joue aux côtés de Demi Moore et Robert Duvall dans le film Les Amants du nouveau monde ({{lang}}), de Roland Joffé. Le film est un échec critique et commercial. Il est nommé pour de nombreux prix récompensant les plus mauvais films (Razzie Award du pire film, de la pire actrice pour Demi Moore, du pire acteur dans un second rôle pour Robert Duvall, du pire couple à l'écran pour Demi Moore avec Gary Oldman et Robert Duvall, du pire réalisateur et du pire scénario). Il remporte finalement le Razzie Awards de la pire adaptation (adaptée du roman La Lettre écarlate écrit par Nathaniel Hawthorne en 1850).
En 1996, le réalisateur et peintre Julian Schnabel lui offre le rôle de l'artiste Albert Milo (qui n'est autre que l'autoportrait de l'artiste-cinéaste) dans son biopic Basquiat consacré à son ami Jean-Michel Basquiat (interprété par Jeffrey Wright), pionnier de la mouvance {{lang}}. Gary Oldman y retrouve David Bowie, avec qui il avait chanté pour son album {{lang}} en 1993.
Enfin, l'année suivante, il affronte le Président des États-Unis Harrison Ford dans {{lang}} de Wolfgang Petersen, sous les traits du terroriste russe Ivan Korshunov. Le film reçoit des critiques plutôt positives, et la prestation de Gary Oldman est saluée. Il est également un succès commercial, puisqu'il rapporte {{Unité}} pour un investissement de {{Unité}}. Pour son rôle, Gary Oldman est nommé pour le Blockbuster Entertainment Award du meilleur acteur dans un rôle secondaire, ainsi que pour les {{lang}} du meilleur méchant et du meilleur combat (partagé avec Harrison Ford).
Ray Winstone, interprète de Raymond dans Ne pas avaler.
Sans avoir atteint les limites de ses prestations devant la caméra, le désir de passer derrière s'est formulé en 1997 puisqu'il écrit et réalise Ne pas avaler (Nil by Mouth), qu'il présente à Cannes la même année. Ray Winstone tient le rôle de Raymond, chef de famille violent et alcoolique et Kathy Burke joue celui de Valérie, enceinte, son souffre-douleur, protégeant leur petite fille. Enfin, la sœur d'Oldman, Laila Morse, connue pour interpréter le rôle de Mo Harris dans le soap britannique {{lang}} interprète Janet, la sœur de Valérie.
C'est un film réaliste et sans concessions, qui évoque ses souvenirs d'enfance en nous plongeant dans le quartier pauvre de Londres où il a grandi. Coproduit par Luc Besson et Douglas Urbanski, Ne pas avaler dépeint la vie quotidienne d'une famille déchirée par la violence, l'alcool et la drogue, sans jamais tomber dans le misérabilisme. Inspiré par le travail de Ken Loach, Mike Leigh ou Stephen Frears, Gary Oldman signe là un premier film touchant et intense, dédié à son père.
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Oldman affirme dans une interview pour le magazine Time Out qu'il ne souhaitait pas aborder le monde de l'alcool et de la drogue comme il l'est présenté dans des films tels que Pulp Fiction (Quentin Tarantino, 1994) ou Trainspotting (Danny Boyle, 1996) : {{Citation}}
Tourné caméra à l'épaule dans un style quasi documentaire dans une abondance de plans très resserrés rythmés par la musique d'Eric Clapton, ce cauchemar où le soleil n'apparaît jamais, baigne dans la brume et la pluie des bas-fonds de Londres. Clapton explique dans L'Express que {{Citation}}
Le film est déclaré par le British Film Institute (BFI) comme étant le {{97e}} des 100 meilleurs films de tous les temps et par Time Out comme le {{21e}} des 100 meilleurs films britanniques. Gary Oldman remporte également deux BAFTA Awards du meilleur film britannique (partagé avec Luc Besson et Douglas Urbanski) et du meilleur scénario original, ainsi que le {{lang}} remis au cours du Festival international du film d'Édimbourg et l'Empire Award du meilleur espoir. Enfin, l'actrice Kathy Burke remporte le Prix d'interprétation féminine au cours de la {{50e}} édition du Festival de Cannes.
En 1998, un rôle de méchant lui est encore proposé dans Perdus dans l'espace ({{lang}}), adaptation de la série de science fiction éponyme des années 1960, réalisé par Stephen Hopkins. Il y interprète le {{Dr}} Zachary Smith, chargé par une sombre organisation de faire échouer le projet de colonisation d'une nouvelle planète. Aux côtés de William Hurt et Heather Graham, il rencontre Matt LeBlanc, déjà célèbre pour son rôle de Joey Tribbiani dans la sitcom culte {{lang}}. Il est nommé au {{lang}} du meilleur acteur dans un rôle secondaire.
La même année, et pour la première fois, il prête sa voix au personnage du baron Ruber dans le film d'animation Excalibur, l'épée magique ({{lang}}), dans lequel il a aussi interprété la chanson Ruber. Il a de plus doublé son personnage de Jean-Baptiste Emannuel Zorg dans le jeu vidéo Le Cinquième Élément adapté du film éponyme, édité par Activision en 1998.
Il fait également une courte apparition dans le clip vidéo du groupe de hard rock {{lang}} pour leur tube {{lang}}, dans lequel il tient le rôle du diable, et figure dans une annonce publicitaire pour la chaîne de magasins de vêtement suédoise H&M.
Il interprète finalement Ponce Pilate dans le téléfilm de Roger Young, Jésus, diffusé sur {{lang}} en 1999, et fait une apparition dans la série à sketchs produite par {{lang}}, {{lang}}. Créée et animée par l'humoriste américano-britannique Tracey Ullman, celle-ci interprète une large palette de personnages, qui sont confrontés aux situations les plus insolites, aidés par d'autres personnages joués par les nombreuses guest stars. Dans la quatrième saison, Gary Oldman interprète le coiffeur pour l'épisode {{lang}}, qui traite de la coupe de cheveux d'Elton John.
Pour commencer le millénaire, Gary Oldman participe au thriller politique de Rod Lurie, Manipulations ({{lang}}), dans lequel il tient le rôle du sénateur républicain Sheldon Runyon aux côtés de Joan Allen, candidate démocrate au poste de vice-présidente dans l'administration de Jackson Evans (Jeff Bridges). Également producteur du film, il reçoit l'Alan J. Pakula Award de l'excellence artistique pour un sujet de grande importance sociale et politique, remis par la Broadcast Film Critics Association, association de critiques de cinéma qui décerne les Critics Choice Awards. Il est nommé personnellement au Screen Actors Guild Award du meilleur acteur dans un second rôle et au {{lang}} de la meilleure prestation masculine.
En 2000, il pose dans une série de photos publicitaires pour la marque de vêtements DKNY en compagnie de Milla Jovovich, rencontrée sur le tournage du Cinquième Élément.
L'année suivante, dans {{lang}}, il narre les contes d'Edgar Allan Poe dans le documentaire sur l'écrivain et son œuvre, diffusé sur la chaîne éducative {{lang}}.
En 2001, Gary Oldman, méconnaissable, interprète le milliardaire défiguré et tétraplégique Mason Verger dans la suite du célèbre thriller Le Silence des Agneaux : Hannibal, réalisé par Ridley Scott. Anthony Hopkins, autre symbole du méchant au cinéma y reprend son rôle d'Hannibal Lecter, alors en liberté, toujours traqué par l'enquêtrice du FBI Clarice Starling, joué dans cet opus par Julianne Moore. Le film reçoit un accueil mitigé, globalement considéré comme inférieur en qualité au Silence des agneaux, mais est économiquement rentable, puisqu'il rapporte plus de 350 millions de dollars pour un budget initial de {{Unité}}.
Il est aussi à l'affiche d'un film indépendant, {{lang}}, dans lequel il interprète aux côtés de Skeet Ulrich un évadé de prison contraint de s'occuper d'un bébé, seul survivant d'un accident de voiture auquel les deux compères ont assisté.
La même année à la télévision, trois ans après sa rencontre avec Matt LeBlanc, le Joey Tribbiani de {{lang}}, il accepte d'y faire une apparition, en tant qu'un célèbre acteur, Richard Crosby, partenaire de Joey dans un film sur la Première Guerre mondiale (Saison 7x23-7x24 - Celui qui a épousé Monica). Crosby, qui a par ailleurs la fâcheuse habitude de postillonner sur son interlocuteur en récitant ses répliques, est aussi un alcoolique, et il manque de faire rater à Joey le mariage de Monica et Chandler.
L'année suivante, il obtient le rôle du Diable dans le dernier épisode de {{lang}}, série de courts métrages de huit minutes, sponsorisés par le constructeur automobile allemand BMW et dirigés par de célèbres réalisateurs : Ridley et Tony Scott, John Frankenheimer, Ang Lee, Wong Kar-wai, Guy Ritchie, Alejandro González Iñárritu ou John Woo. La série met en vedette un chauffeur ({{lang}}), interprété par Clive Owen dans chacun des épisodes, au volant de l'une ou l'autre des voitures produites par BMW. Dans l'épisode {{lang}}, réalisé par Tony Scott, {{lang}} fait une course automobile contre le Diable dans le but de sauver l'âme de James Brown. Celui-ci y interprète son propre rôle, et on peut également apercevoir Danny Trejo et Marilyn Manson aux côtés de Gary Oldman et, bien sûr, de Clive Owen.
La même année, il fait un caméo dans la sitcom américaine {{lang}}, émission de télévision diffusée de 2002 à 2004 sur la chaîne de télévision FOX, interprétant le metteur en scène Gary Oldman lors d'une audition pour une pièce de William Shakespeare qu'il souhaite adapter au théâtre (Saison 1x09 - {{lang}}). Greg, une marionnette représentant un lapin (« {{lang}} »), postule pour le rôle et bluffe Oldman qui va l'engager, en dépit de son inaptitude à jouer la comédie.
Il enchaîne ensuite les films à petit budget, tels que {{lang}}, avec Michael J. Fox ; {{lang}} ({{lang}}) avec Matthew McConaughey et Kate Beckinsale ; {{lang}} avec Robert Carlyle ; le court métrage {{lang}} ou encore Péché immortel ({{lang}}), dans lequel il joue un criminel sadique qui a enlevé la sœur de l'un des flics qui le pourchasse, interprété par Ving Rhames.
En 2003, il participe au doublage original de deux jeux vidéo : {{lang}}, développé par {{lang}} et {{lang}}, développé par {{lang}}. Par la suite, il double aussi la voix d'Ignitus dans la série de jeux vidéo {{lang}}. Depuis 2008, il prête également sa voix à l'un des personnages de la franchise {{lang}}, Viktor Reznov, pour les épisodes {{lang}} (2008) et {{lang}} (2010).
L'année suivante, il apparaît dans le court programme {{lang}}, un documentaire sur le film {{lang}}, réalisé en 1989 par Alan Clarke.
Harry Potter et l'Ordre du phénix]] (2007).
En 2004, il se fait définitivement connaître du grand public en participant à l'adaptation cinématographique des romans de J. K. Rowling, Harry Potter. Il interprète le parrain de Harry, Sirius Black dans les quatre films Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, Harry Potter et la Coupe de feu, Harry Potter et l'Ordre du phénix et Harry Potter et les Reliques de la Mort - {{2e}} partie (en caméo).
En plus de Gary Oldman, les trois jeunes acteurs Daniel Radcliffe (Harry Potter), Emma Watson (Hermione Granger) et Rupert Grint (Ron Weasley) sont entourés par nombre des plus grands acteurs britanniques contemporains, tels que Michael Gambon, Maggie Smith, Alan Rickman, Helena Bonham Carter, David Thewlis, etc. Gary Oldman est quant à lui nommé au People's Choice Award du méchant préféré et au {{lang}} du meilleur acteur dans un rôle secondaire.
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Énormes succès commerciaux, les films d'Harry Potter rapportent chacun plus de 800 millions de dollars, pour des budgets allant de {{Unité}} (Harry Potter et la Chambre des secrets) à {{Unité}} (Harry Potter et le Prince de sang-mêlé). En France, le nombre d'entrées avoisine les huit millions d'entrées pour chacun des films, Harry Potter et la Chambre des secrets et Harry Potter et la Coupe de feu ayant été respectivement Numéro 1 du box-office annuel en France en 2001 et 2005, tous les autres films ayant figuré dans les trois plus rentables en France chaque année.
En 2005, il refuse le rôle du gardien de prison dans le film de Adam Sandler, Mi-temps au mitard ({{lang}}). Il refuse également de doubler la voix du Général Grievous dans le dernier épisode de la prélogie Star Wars : La Revanche des Sith ({{lang}}), lorsqu'il apprend que les acteurs ne sont pas membres de la Guilde des Acteurs ({{lang}}), dont lui-même fait partie.
Il participe cependant comme caméo au court métrage documentaire, {{lang}}, sur le groupe de hip-hop Chutzpah.
En 2005, Gary Oldman commence sa collaboration avec Christopher Nolan pour les films de la seconde série des films de Batman : {{lang}}, The Dark Knight : Le Chevalier noir et The Dark Knight Rises. Il y interprète l'incorruptible officier de police James Gordon, allié de Batman. Les deux films de Nolan ont remporté un certain succès critique et public, en particulier le second volet, {{lang}}, qui rapporte plus d'un milliard de dollars de bénéfices pour un budget de {{unité}}, lorsque le premier film avait rapporté plus de 370 millions de dollars pour un budget initial de {{unité}}. Gary Oldman reçoit pour sa prestation le Scream Awards du meilleur acteur dans un rôle secondaire dans The Dark Knight : Le Chevalier noir.
Il se lie d'amitié avec l'acteur australien Heath Ledger, décédé en janvier 2008, acclamé par la critique et vainqueur de nombreux prix, dont certains à titre posthume, comme l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, ou le {{lang}} du meilleur acteur dans un second rôle, qu'Oldman a reçu en son nom le {{date}} lors de la {{15e}} cérémonie des {{lang}}{{,}}.
En 2006, il revient aux films indépendants pour la production britannico-franco-espagnole, {{lang}} ({{lang}}) aux côtés de Virginie Ledoyen.
À partir de la même année, il travaille avec la société du groupe Vivendi Universal Games, Sierra Entertainment pour le projet de jeux vidéo {{lang}}, en particulier pour la série {{lang}}. Il double la voix originale du dragon Ignitus aux côtés d'Elijah Wood (Spyro) dans les trois opus de la série : {{lang}}, {{lang}} (2007) et {{lang}} (2008).
Entre-temps, il collabore avec la banque britannique Barclays le temps d'une publicité aux côtés de Donald Sutherland, ainsi qu'avec la chaîne de télévision britannique ITV pour l'occasion de la Ligue des champions en 2008. Il devient par la suite porte-parole de la marque de télécommunications finlandaise Nokia, et tourne une publicité, ainsi qu'un court-métrage pour la promotion du modèle de téléphones mobiles Série N, intitulé {{lang}}. En 2008, il réalise, à l'aide d'un téléphone Nokia, {{lang}}, le clip du groupe Chutzpah, dont le making-of est réalisé par Juliet Landau, fille de l'acteur Martin Landau.
Début 2009, il est sollicité par la production du film américain {{lang}} : aux côtés du chanteur irlandais du groupe de rock U2, Bono, et du combattant néerlandais de combat libre Bas Rutten, il tourne une parodie de campagne de promotion, intitulée {{lang}} (littéralement {{citation}}).
Côté cinéma, il participe en 2009 au film fantastique Unborn ({{lang}}), du réalisateur américain David S. Goyer, puis au thriller japonais, Rain Fall ({{lang}}). Il prête aussi sa voix et son visage au film d'animation en captation de mouvements, Le Drôle de Noël de Scrooge ({{lang}}), aux côtés de Jim Carrey, Colin Firth et Robin Wright Penn, dans lequel il interprète trois personnages : Bob Cratchit, Marley et Tiny Tim.
En 2010, Gary Oldman reprend un rôle de méchant sur grand-écran, puisqu'il joue aux côtés de Denzel Washington dans le film des frères Hughes, réalisateurs notamment du film {{lang}} en 2001, avec Johnny Depp. Le film, intitulé Le Livre d'Eli ({{lang}}), se passe dans un monde post-apocalyptique, où un héros solitaire veille sur The Book of Eli, un livre renfermant les connaissances pouvant racheter la société, alors que celui qui se considère comme le chef de la ville, Carnegie, tente de s'en emparer par tous les moyens.
En 2011, il reprend son rôle de Sirius Black dans la deuxième partie du septième et dernier opus de la franchise Harry Potter, Harry Potter et les Reliques de la Mort (Harry Potter and the Deathly Hallows). De plus, Oldman double un nouveau personnage, Lord Shen, dans Kung Fu Panda 2, et apparaît également en 2011 aux côtés de Julie Christie et Virginia Madsen dans une nouvelle adaptation du Petit Chaperon rouge (1697) des frères Grimm, Le Chaperon rouge (Red Riding Hood) réalisé par Catherine Hardwicke.
Il reçoit fin 2011, pour l'ensemble de sa carrière, l'Empire Icon Award décerné par le magazine de cinéma britannique Empire, ainsi que le Tribute Award, remis au cours des Gotham Independent Film Awards.
londonienne]] de La Taupe (2011).
En 2011, Oldman interprète également le rôle de George Smiley, dans La Taupe ({{lang}}), seconde adaptation du roman éponyme (1974) de John le Carré, avec Benedict Cumberbatch, John Hurt, Ciarán Hinds, Toby Jones, Colin Firth, Mark Strong et Tom Hardy. Le film, réalisé par le cinéaste suédois Tomas Alfredson (Morse), reçoit des critiques globalement positives, avec un score de 84 % sur Rotten Tomatoes avec la mention {{Citation}}. En France, Télérama propose deux critiques, l'une positive ({{Citation}}), et l'autre négative, regrettant la complexité de l'intrigue ({{Citation}}).
La prestation d'Oldman est largement plébiscitée, et son interprétation de Smiley à la suite d'Alec Guinness (dans {{Lang}} à la télévision pour la BBC en 1979) est qualifiée de {{Citation}} et de {{Citation}}.
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Il est nommé à plusieurs récompenses cinématographiques, dont les BAFTA Awards, le British Academy Film Award du meilleur acteur étant remporté par Jean Dujardin pour son rôle dans The Artist, et remporte le San Francisco Film Critics Circle Award du meilleur acteur et le Central Ohio Film Critics Association Award de la meilleure distribution en 2011. En janvier 2012, il est finalement nommé à l'Oscar du meilleur acteur pendant la {{84e}} cérémonie des Oscars.
En 2012, il reprend le rôle de James Gordon dans le troisième et dernier film de la nouvelle série des Batman, réalisée par Christopher Nolan, {{Lang}}.