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Né à Paris d'un père chimiste et d'une mère professeur d'anglais, Laurent Lucas passe son enfance au Havre. Il quitte le lycée à l'âge de 16 ans alors qu'il est en classe de seconde. L'envie de devenir comédien lui vient après avoir assisté à un one-man-show à Paris. Pendant son service militaire, il dévore les classiques de la littérature et, en 1989, il intègre l'École Charles Dullin à Paris. En 1993, il rentre au Théâtre national de Strasbourg (TNS) sous la direction de Jean-Marie Villégier{{,}}.
Il joue dans de nombreuses pièces de théâtre sous la direction de metteurs en scène tels que Joël Jouanneau, Jean-Louis Martinelli ou Julie Brochen.
Il obtient son premier rôle à la télévision en 1989 dans le téléfilm Les Sirènes de minuit de Philippe Lefebvre. Il apparait ensuite pour la première fois au cinéma en 1997 dans J'ai horreur de l'amour de Laurence Ferreira Barbosa, où il joue le rôle d'un patient séropositif face à Jeanne Balibar. Son interprétation lui vaut une nomination au Prix Michel-Simon 1998, récompense décernée chaque année à un jeune acteur et une jeune actrice.
Il joue ensuite dans plusieurs films d'auteurs : Quelque chose d'organique de Bertrand Bonello en 1998, Rien sur Robert de Pascal Bonitzer et Pola X de Leos Carax en 1999. La même année, il joue le compagnon de Karin Viard dans Haut les cœurs ! de Sólveig Anspach, et décroche une nomination au César du meilleur espoir masculin en 2000.
C'est en 2000 qu'il se fait connaitre du grand public en jouant Michel, le père de famille, rôle principal du film Harry, un ami qui vous veut du bien de Dominik Moll. En 2003, son nom est associé à trois films sélectionnés au Festival de Cannes : Va, petite ! d'Alain Guesnier, Tiresia de Bertrand Bonello et Qui a tué Bambi ? de Gilles Marchand.
alt=Photographie de Laurent Lucas lors du tournage de Sur la trace d'Igor Rizzi en 2006 À l'aise dans tous les registres, il diversifie les projets : le drame Adieu d'Arnaud des Pallières en 2003, la comédie dramatique Violence des échanges en milieu tempéré de Jean-Marc Moutout, la comédie Tout pour l'oseille de Bertrand Van Effenterre et le film d’épouvante Calvaire de Fabrice Du Welz en 2004. En 2005, il retrouve Dominik Moll dans Lemming, où il donne la réplique à Charlotte Gainsbourg, Charlotte Rampling et André Dussollier. En 2007, il se fait remarquer dans le film canadien Sur la trace d'Igor Rizzi de Noël Mitrani, puis dans Contre-enquête de Franck Mancuso, en pédophile assassin et manipulateur face à Jean Dujardin.
En 2007, il est parrain du Rallye Müvmedia, un concours international de courts-métrages documentaires pour français et québecois. L'année suivante, il devient président du jury du concours.
En 2010, il retrouve pour la deuxième fois le réalisateur Noël Mitrani dans le film canadien The Kate Logan Affair. Il doit alors jouer pour la première fois en anglais au côté de l'actrice américaine Alexis Bledel. Il joue une troisième fois dans un film de Noël Mitrani en 2013 dans Le Militaire, portrait sensible d'un ancien soldat traumatisé d'avoir combattu en Afghanistan.
Laurent Lucas est également présent à la télévision. Il obtient un succès critique et public en interprétant le rôle de Boris Vian dans le téléfilm V comme Vian de Philippe Le Guay diffusé sur France 2 en 2011, aux côtés de Julie Gayet et Bernard Le Coq. En 2013, il joue dans un autre téléfilm biopic, Le Métis de Dieu d'Ilan Duran Cohen, où il interprète le Cardinal Lustiger.
En 2014, il joue Kaz Gorbier, un criminel psychopathe, dans la série télévisée Les Témoins de France 2, aux côtés de Thierry Lhermitte et Marie Dompnier. L'année suivante, il fait partie de la deuxième saison de la série Les Revenants de Canal+.
Laurent Lucas a rencontré sa femme à Montréal sur le tournage de Quelque chose d'organique en 1998. Ils reviennent vivre en France puis repartent à Montréal. ¨Puis, ils se séparent, mais Laurent Lucas reste vivre au Québec.