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Irons, Jeremy (1948-....)

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Biographie

Jeunesse

Île de Wight au Royaume-Uni.

Jeremy Irons est né sur l'île de Wight en 1948, cadet de trois enfants (Christopher, né en 1943, et Felicity, née en 1944), de Barbara (née Sharpe, 1914–1999), une mère au foyer, et de Paul Dugan Irons (1913–1983), un expert comptable dans l'industrie aérienne.

Son arrière-grand-père paternel, originaire de la ville écossaise de Dundee, était l'un des premiers policiers du {{lang}}, la police territoriale de Londres, avant de devenir chartiste. Il est également originaire de l'Irlande de son côté maternel, du comté de Cork (au sud du pays, à Kilcoe Castle), où il réside actuellement, lorsqu'il n'est pas à Watlington, dans l'Oxfordshire.

Années 1960

Irons est scolarisé dans l'école privée de {{lang}} dans le Dorset de 1962 à 1966, où il fonde avec trois camarades un groupe de musique appelé {{lang}} (« Les quatre piliers de la sagesse »), dans lequel il joue de la batterie et de l'harmonica. Il est aussi l'un des membres d'un duo comique au sein de sa « maison ». À 15 ans, il est nommé capitaine d'une équipe de rugby alors que ses parents se séparent. À 17 ans, il intègre la {{lang}}, un mouvement de jeunesse soutenu par le Ministère de la Défense britannique proposant un entraînement militaire, où il obtient le grade de sergent-major régimentaire, puis échoue au concours d'entrée d'une école vétérinaire, tout en gardant une passion pour l'équitation.

Après un petit rôle amateur dans la pièce {{Lien}} de Richard Brinsley Sheridan, et un premier emploi d'assistant manager dans un théâtre de Cantorbéry{{,}}, Irons intègre à la fin de son adolescence le programme de formation de deux ans de la {{lang}}, école où sont aussi passés des acteurs et actrices célèbres tels que Daniel Day-Lewis, Miranda Richardson et Pete Postlethwaite. Son père lui finance ses études, mais il doit travailler comme artisan pour se payer des vacances.

{{Citation bloc}}

Années 1970

Après son diplôme, il reste à Bristol pour trois saisons, interprétant les premiers rôles dans de nombreuses pièces de Shakespeare, Noël Coward et Joe Orton, puis déménage à Londres en 1971 disant qu'il ne souhaite pas rester un acteur du Répertoire : il veut apparaître sur les planches du West End et dans des films. À 23 ans, il obtient alors le rôle de Jean le Baptiste dans la pièce Godspell, qui est jouée plus de {{unité}} de 1971 à 1973 au Wyndham's Theatre.

{{Citation bloc}}

Il intègre la prestigieuse troupe de la {{lang}} en 1976 et alterne le théâtre avec des petits rôles à la télévision.

Années 1980

Après avoir multiplié les représentations sur scène, et quelques rôles pour la télévision anglaise, Irons fait ses premiers pas au cinéma à 32 ans dans Nijinski (1980), un drame d'Herbert Ross, aux côtés d'Alan Bates.

En 1982, après un rôle dans la pièce {{Lien}} (1978) au Théâtre du Globe, il est introduit par le metteur en scène Harold Pinter au réalisateur Karel Reisz, qui lui propose de donner la réplique à Meryl Streep dans La Maîtresse du lieutenant français ({{lang}}), rôle pour lequel il est nommé au British Academy Film Award du meilleur acteur. Au même moment, à la télévision, il obtient une reconnaissance internationale avec le rôle de l'aristocrate anglais Charles Ryder dans l'adaptation télévisuelle du roman d'Evelyn Waugh, Retour à Brideshead ({{lang}}) en 1981 pour {{lang}}. À la suite de son interprétation, Irons est invité à faire une lecture du roman de Waugh pour le livre audio, puis enchaîne avec les lectures de L'Alchimiste de Paulo Coelho, Lolita de Nabokov (il jouera dans l'adaptation de 1997) et James et la Grosse Pêche (James and the Giant Peach) de Roald Dahl.

Il fait ses premiers pas à Broadway en 1984 avec The Real Thing face à Glenn Close, qu'il retrouvera dans Le Mystère von Bülow en 1991, et remporte pour son rôle le Tony Award du meilleur comédien, alors que Close remporte celui de la meilleure comédienne. Il continue à apparaître sur les planches des théâtres londoniens jusqu'en 1987. Dans les années 1980, il apparaît de façon sporadique dans plusieurs films : il incarne, face à Robert De Niro, un missionnaire jésuite du {{s}} dans Mission ({{lang}}, 1986) de Roland Joffé, qui remporte la Palme d'or à Cannes ; en 1988, il interprète le double rôle des jumeaux gynécologues dans le film Faux-semblants ({{lang}}) de David Cronenberg, qu'il retrouvera en 1993 pour {{lang}}.

En 1988, il participe avec son fils Samuel au film Danny, le champion du monde, l'adaptation du roman pour enfants de Roald Dahl Danny, champion du monde ({{lang}}).

Années 1990

En 1990, il reçoit l'Oscar du meilleur acteur pour son interprétation du comte Klaus von Bulow dans Le Mystère von Bülow ({{lang}}) de Barbet Schroeder et interprète en 1991 l'écrivain tchèque Franz Kafka dans le film homonyme de Steven Soderbergh.

Après avoir prêté sa voix à Scar dans Le Roi lion ({{lang}}, 1994), le long métrage de {{lang}}, est le narrateur en anglais dans diverses attractions des parcs Disney : le {{lang}} de Disney World de 1994 à 2007 ; le {{lang}} de Disneyland Paris ; et l'ancienne attraction {{lang}}, où il doublait H.G. Wells. Il double également Scar dans le spectacle nocturne {{lang}}.

En 1995, il campe le terroriste allemand Simon Peter Gruber dans Une journée en enfer ({{lang}}) de John McTiernan et reprend en 1997 le rôle de Humbert Humbert dans la seconde adaptation homonyme par Adrian Lyne du sulfureux roman de Vladimir Nabokov, Lolita. L'année suivante, il participe au blockbuster L'Homme au masque de fer ({{lang}}) de Randall Wallace dans le rôle du mousquetaire Aramis, face à Leonardo DiCaprio, John Malkovich, Gabriel Byrne et Gérard Depardieu, et apparaît au casting de Donjons et dragons ({{lang}}, 2000), un film similaire par son genre à Eragon, réalisé en 2006, et dans lequel il retrouve Malkovich.

Jeremy Irons participe également quelques production européennes, notamment françaises, telles que Fatale ({{lang}}) (1992) de Louis Malle avec Juliette Binoche, {{lang}} (2002) de Claude Lelouch, avec Patricia Kaas, et {{lang}} (2002) de Franco Zeffirelli, face à Fanny Ardant.

Années 2000

En 2005, il retrouve les grosses productions, avec Casanova avec Heath Ledger dans le rôle titre, ou le film épique sur les Croisades {{lang}}, de Ridley Scott, où il interprète Tibérias, le régent du Royaume de Jérusalem. Il interprète la même année le Robert Dudley, comte de Leicester et favori de la reine Élisabeth {{Ire}}, interprétée par Helen Mirren, dans la mini-série britannique {{lang}} produite par {{lang}} et {{lang}}, rôle pour lequel il remporte l'Emmy, le Golden Globe, le Screen Actors Guild Award du meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm, alors que Mirren remporte les mêmes récompenses dans les catégories de la meilleure actrice.

Après 18 ans d'absence, Irons revient au théâtre en 2006, où il joue avec Patrick Malahide dans la pièce {{lang}} adaptée par Christopher Hampton du roman Les Braises ({{lang}}) de Sándor Márai au {{lang}}. En 2008, il interprète le premier ministre britannique Harold Macmillan dans {{Lien}}{{,}}, et l'année suivante, il retrouve Joan Allen dans {{Lien}} de nouveau à New York, sur Broadway.

Irons travaille en 2007 sous la direction de David Lynch dans son film {{lang}}, puis, en 2008, il apparaît dans la seconde réalisation de l'acteur Ed Harris, Appaloosa, face à Harris et Viggo Mortensen, et participe avec Joan Allen au biopic télévisuel de la vie de Georgia O'Keeffe diffusé sur la chaîne {{lang}}.

Années 2010

{{39e}} cérémonie des César]]. Il tient de 2011 à 2013 le premier rôle de la série {{lang}} sur {{lang}}, créée par Neil Jordan, dans la même veine que Les Tudors ({{lang}}), où il interprète le rôle de l'ambitieux Rodrigo Borgia, élu pape Alexandre VI en 1492. La série est annulée par Showtime au bout de trois saisons le 5 avril 2013. Il fait deux apparitions la même année dans la douzième saison de New York, unité spéciale ({{lang}}) dans le rôle du {{Dr}} Jackson, un thérapeute du sexe. Toujours en 2011, après un rôle mineur dans la comédie La Panthère rose 2 ({{lang}}), il fait partie du casting dans le thriller financier {{lang}} sur la crise financière de 2008.

Vie privée

Jeremy Irons est marié depuis 1978 à l'actrice irlandaise Sinéad Cusack dont il a deux enfants : Samuel, né le 16 septembre 1978, et Maximilian, né le 17 octobre 1985, qui est également acteur, crédité sous le nom de Max Irons. Il a souhaité repeindre en rose orangé une tour du 15eme siècle dont il est propriétaire http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/1332338/Jeremy-Irons-defends-his-rose-tinted-spectacle.html http://www.panoramio.com/photo_explorer#view=photo&position=205&with_photo_id=1180830&order=date_desc&user=244452

Activités publiques

Il a été membre du jury des longs-métrages du Festival de Cannes 2000 et président du jury international du Festival du film de Sarajevo en 2007. En 2003 il préside le jury des courts-métrages lors du Festival international du film de Marrakech. Irons en 2008. Le 17 octobre 2011, Irons a été nommé Ambassadeur de bonne volonté de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO){{,}}.

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