Il est né le {{date}}à Saint-Christophe-des-Bois (Ille-et-Vilaine). Sa passion pour l'écriture, qu'il entretient depuis ses neuf ans, se concrétise en 1961, lorsqu’il présente sa première œuvre au concours d'art dramatique du casino d'Enghien. Il s’intéresse alors également au théâtre et aux publications relatives au théâtre et au cinéma de L'Avant-scène. Il quitte l'école après l'obtention du BEPC en 1964 et travaille ensuite comme plongeur, laveur de wagon et distributeur de prospectus.
{{Référence insuffisante}}. {{refnec}}. Il crée le club de l'« Arche Crypthéope » (pour crypte théâtre poésie peinture) qui produit différents artistes locaux dans un café du vieux Tours, le « Trou dans le mur ». Jean y récite ses poèmes ; il y retrouvera Bernard Deyriès, qui chante et joue à la guitare.
En 1968, Jean Chalopin crée sa société de distribution de prospectus publicitaires, l'OGAP (Office de Gestion et d'Action Publicitaire) qui trouvera des contrats auprès des commerçants du quartier d'abord, puis des entreprises de Tours. La société gagne en importance et distribue sur les villes alentours. La télévision se développant en France, L'OGAP rachète en 1969 le studio de films publicitaires « Pierre Dubiau ». La société crée alors des films publicitaire pour lesquels Jean écrit les scénarios qui seront réalisés par Dominique Ferrandou. Jean contacte alors le circuit de distribution des cinéma UGC « Circuit A » dirigé par Jean-Charles Edeline, ce qui permet des contrats supplémentaires, grâce à l'appui de Michel Luneau et avec Pierre Colombel ; l'OGAP se lance aussi dans la réalisation de films institutionnels.
En 1971, grâce à l'apport de {{unité}} de la part du quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest, l'OGAP devient la SARL DIC (Diffusion Information Commerciale). Le directeur financier du quotidien La Nouvelle République, Philippe de Closet, accompagne Jean dans son apprentissage de la finance, ce qui lui permet de développer DIC, qui est renommée Diffusion Information Communication. À l'occasion d'une demande de l'association professionnelle des opticiens et acousticiens d'Orléans qui souhaitent réaliser un dessin animé publicitaire, Jean Chalopin contacte Bernard Deyriès qui enseigne alors l'animation à l'école Brassart. Avec l'aide de Marie-Pierre Journet, ils vont réaliser une bande annonce animée d'environ une minute. Lorsqu'il prend contact avec « Vidéogrammes de France », Jean fait la rencontre de Jasmine Delacroix qui s'est occupé de la publicité institutionnelle pour France Inter pendant quinze ans, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de prospection pour DIC.
En 1974, Bernard Deyriès rejoint DIC en tant que directeur artistique et embauche Marie-Pierre Journet, Jasmine Delacroix intègre l'équipe ainsi que Max Saldinger, en tant que directeur de production. La plupart les émissions vendues sont des dessins animés et un studio d'animation est installé à Tours. Un autre suivra à Paris en 1980.
{{...}} Dans les années 1980, DIC est le plus gros producteur au monde de dessins animés pour la jeunesse. En 1978, il participe à la création du dessin animé Les Mystérieuses Cités d’or. Chalopin revend ses parts en 1987 pour créer une autre société, C&D.
Chalopin a créé des concepts et des histoires originaux qu'il faisait réaliser par des studios de l'Asie du Sud-Est, du Japon et de la Corée du Sud. Parfois, Chalopin produira dans son propre studio de production KK DIC / KK C&D Asie ses réalisations. Chalopin et DIC ont aussi travaillé avec d'autres studios.
Dans la fin des années 1980, il lance un projet de parc d'attraction intérieur : planète magique. Ce parc très novateur pour l'époque (utilisation de technologies naissantes comme les écrans tactiles) ne connaitra pas le succès escompté. Ayant été fini à la hâte pour ouvrir pour les fêtes de fin d'année en 1989, il décevra le public. Des mises aux normes et un nouvel investissement seront effectuées mais le parc sature facilement et les pannes sont récurrentes. Il sera définitivement fermé en 1991 car les recettes ne couvraient même pas les salaires des employés. Il a été détruit pour laisser place à un centre des arts numériques et musiques actuelles.
Jean Chalopin est marié à une ex-mannequin sino-singapourienne, Ethel Chalopin. Ils ont deux enfants, Janvier et Tanis.