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Wittkop-Ménardeau, Gabrielle (1920-2002)

Biographie

Elle rencontre dans le Paris sous occupation nazie un déserteur allemand homosexuel du nom de Justus Wittkop, âgé de vingt ans de plus qu'elle. Ils se marient à la fin de la guerre, union qu'elle qualifiera d'« alliance intellectuelle », elle-même affichant à diverses reprises son homosexualité. Le couple s'installe en Allemagne, à Bad Homburg, puis à Francfort-sur-le-Main, où Gabrielle Wittkop vivra jusqu'à sa mort.

Même si elle continue d'écrire en français, elle collabore à divers journaux allemands, dont entre autres le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Soutenue et encouragée par son mari, historien et essayiste, elle développe son écriture en langue allemande, et publie plusieurs œuvres en allemand (notamment une biographie d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann), qui ne sont à ce jour toujours pas traduites en français.

Son mari se suicide en 1986, alors qu'il est atteint de la maladie de Parkinson. Gabrielle Wittkop affirmera « Je l'y ai encouragé. J'ai raconté ça dans Hemlock ». Atteinte d'un cancer du poumon, elle choisit la mort à 82 ans, en se suicidant le {{Date}}. C'est du moins la version la plus répandue car des proches de l'écrivaine expliquent plutôt que la mort a devancé le suicide sans doute programmé.

Sur la 4{{e}} de couverture des éditions posthumes : « J'ai voulu mourir comme j'ai vécu : en homme libre ».

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