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Heston, Charlton (1924-2008)

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Biographie

Charlton Heston est né le {{date de naissance}} à Evanston, juste au nord de Chicago dans l'Illinois. Sa famille est d'ascendance anglaise et écossaise, il était d'ailleurs un membre du {{Lien}}. Il monte sur les planches pour la première fois à l'âge de 5 ans et incarne le père Noël dans une pièce organisée dans son école. Sa passion le conduit alors à étudier la comédie à l'université Northwestern. Il décroche son premier rôle au grand écran en 1941 dans Peer Gynt, film réalisé par un camarade de son université.

Le {{date}}{{,}}, il entre dans les United States Army Air Forces et sert deux ans en tant que sergent à bord d'un B-25 pendant la guerre du Pacifique. Basé sur l'île Kodiak, il participe à la campagne des îles Aléoutiennes.

À sa sortie de l'armée, en 1944, il se marie avec Lydia Clarke, rencontrée à l'université. Elle lui donnera un fils, Fraser, né le 12 février 1955 et ils adopteront une petite fille, Holly Ann, née le 8 février 1961.

Il revient à Broadway après la guerre et multiplie les petits rôles et boulots. Des traits spécifiques et sa taille d'1 mètre 93 lui permettent d'être modèle.

Carrière d'acteur

Julius Caesar]] (1950). En 1947, Charlton Heston joue à Broadway dans une pièce de William Shakespeare, Antoine et Cléopâtre. Cecil B. DeMille le remarque et lui confie un premier rôle en tant que directeur de cirque dans Sous le plus grand chapiteau du monde (1952).

Il va rapidement devenir l'acteur spécialiste des rôles historiques dans les grandes superproductions d'Hollywood des années 1950 et 1960. Cette orientation est rendue possible par la carrure athlétique de l'acteur et un visage rude. C'est ainsi qu'au cours de sa carrière Charlton Heston a été successivement Moïse, Le Cid, Saint Jean Baptiste, Marc-Antoine (à deux reprises), le général Gordon, le président Jackson, le roi Henri VIII et Richelieu.

Il obtient la consécration avec Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille en 1956, puis avec Ben-Hur de William Wyler en 1959, pour lequel il obtient l'Oscar du meilleur acteur. Le Cid (1961), Les 55 jours de Pékin (1963) et Antoine et Cléopâtre (1972), qu'il met lui-même en scène, confirment son intérêt pour les films à grand spectacle.

Dans La Soif du mal, film mis en scène par Orson Welles en 1958, Charlton Heston apparaît dans le rôle inattendu d'un commissaire mexicain honnête, Ramon Miguel « Mike » Vargas, face à son homologue américain, Hank Quinlan, interprété par Orson Welles, personnage énorme, bouffi, véreux et manipulateur. Ce film représente dans sa carrière une exception noire, baroque, unique — comme sont uniques la moustache et les cheveux noirs qu'il arbore —, où l'acteur, loin des fastes bibliques, historiques et épiques, peut montrer une dimension humaine et moderne.

Le genre {{Citation}} s'essoufflant, Charlton Heston réussit une reconversion dans les films d'anticipation au début des années 1970. Dans Le Survivant (1971), deuxième adaptation du roman Je suis une légende de Richard Matheson, seul rescapé d'une terre dévastée par le vampirisme, il doit chaque nuit renouveler un éternel combat pour la survie. Il joue aussi dans Soleil vert (1973), mettant en scène un monde dystopique et surpeuplé. Mais dans cette seconde carrière, son film le plus célèbre reste La Planète des singes (1968) de Franklin J. Schaffner.

Engagement politique

Charlton Heston s'est engagé pour de nombreuses causes tout au long de sa carrière.

Il s’engage ainsi dans les années 1960 en faveur du mouvement des droits civiques et participe à la marche sur Washington en 1963 avec Martin Luther King.

Membre de la Screen Actors Guild, un syndicat d’acteur, il est élu au comité directeur en 1960, puis en devient le troisième vice-président en 1961 et président pendant six mandats successifs de 1965 à 1971. À cette époque, il dut faire face au problème des films tournés à l'étranger pour être diffusés aux États-Unis et contribua à le résoudre. Il soutient le Senate Bill 393, proposition de loi du gouverneur de Californie Ronald Reagan en 1968, permettant de supprimer une taxe sur l’industrie cinématographique. À la fin de 1969, Heston défend devant le Congrès l'instauration d'une taxe pour la création d’une redevance télévisée, afin de renforcer la production nationale et la qualité des programmes télévisés.

Il soutient trois candidats démocrates à la présidentielle (notamment Adlai Stevenson contre Dwight Eisenhower et John Kennedy contre Richard Nixon) avant de devenir républicain en 1972, avec le soutien de son ami l'ancien acteur Ronald Reagan. Ses positions politiques évoluent ensuite nettement vers la droite. À la suite de l’élection de Ronald Reagan, Charlton Heston accepte de devenir {{Citation}} auprès du président en 1981.

En 1987, connu pour son engagement {{lang}}, il soutient le film de Bernard Nathanson, {{Lien}}, contre l’avortement en faisant l’introduction du film.

Il est également membre honoraire à vie de la {{lang}} (NRA) dont il a été le président de 1998 à 2003. Cette association, pour laquelle Charlton Heston s’est beaucoup impliqué en participant notamment à de nombreux clips télévisuels, défend avec acharnement le deuxième amendement à la constitution américaine autorisant la possession d’armes à feu pour les particuliers. La présidence de Charlton Heston sera marquée par un combat contre la présidence de Bill Clinton, qui voulait restreindre la possession des armes à feu, et par une interview de Michael Moore dans le documentaire {{lang}}, dernière apparition de l'acteur à l'écran.

En {{date}}, il reçoit du président George W. Bush la médaille présidentielle de la Liberté, l’une des plus hautes distinctions civiles américaines.

Maladie et mort

En 1998 lui est diagnostiqué un cancer de la prostate, mais Charlton Heston connaîtra une rémission après quelques séances de radiothérapie. En {{date}}, il révèle au grand public qu’il est atteint de la maladie d'Alzheimer. En 2005, des rumeurs font état de l’aggravation de la maladie, mais celles-ci ne seront jamais confirmées par la famille. En 2006, la progression de la maladie fait craindre à sa famille que ses jours ne soient comptés. Il meurt le {{date de décès}}, à l’âge de 84 ans, dans sa maison de Beverly Hills, auprès de sa femme Lydia.

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